Ellerenvoie au troisième "Spleen" dans Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, le poème qui commence ainsi : "Je suis comme le roi d'un pays pluvieux". Ce blog est personnel, la rédaction n Français: Enregistrement audio du texte « Spleen - Je suis comme le roi d'un pays pluvieux » de Charles Baudelaire (publié dans Les Fleurs du Mal en 1868). Enregistré dans le cadre de Thalie Envolée. Crédits : Écrivain : Lephilosophe Daniel Salvatore Schiffer intime à Albert II de reconnaître sa fille illégitime Delphine, qui vient de porter cette affaire en justice. Jesuis comme le roi d'un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très-vieux, Qui de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade ; Son lit Spleen- Je suis comme le roi. Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes. Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait Articleprécédent Baudelaire – Spleen et idéal – Je suis comme le roi d’un pays pluvieux – (Texte) Article suivant Baudelaire – Spleen et idéal – Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle – (Texte) Vous devriez également aimer. Marivaux – L’Île des esclaves – la portée morale – 02 24 février 2022 Honoré de Balzac – La Peau de chagrin – structure 23 Jesuis comme le roi d'un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le ykYrFT. Temps de lec­ture < 1 minuteJe suis comme le roi d’un pays plu­vieux,Riche, mais impuis­sant, jeune et pour­tant très-vieux,Qui, de ses pré­cep­teurs mépri­sant les cour­bettes,S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres ne peut l’é­gayer, ni gibier, ni fau­con,Ni son peuple mou­rant en face du bal­ bouf­fon favo­ri la gro­tesque bal­ladeNe dis­trait plus le front de ce cruel malade ;Son lit fleur­de­li­sé se trans­forme en tom­beau,Et les dames d’a­tour, pour qui tout prince est beau,Ne savent plus trou­ver d’im­pu­dique toi­lettePour tirer un sou­ris de ce jeune sque­ savant qui lui fait de l’or n’a jamais puDe son être extir­per l’élé­ment cor­rom­pu,Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,Et dont sur leurs vieux jours les puis­sants se sou­viennent,Il n’a su réchauf­fer ce cadavre hébé­téOù coule au lieu de sang l’eau verte du Léthé. Read more articles LXISPLEEN Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très-vieux, Qui de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes. Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade ; Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, Et les dames d’atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d’impudique toilette Pour tirer un souris de ce jeune squelette. Le savant qui lui fait de l’or n’a jamais pu De son être extirper l’élément corrompu, Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent, Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent, Il n’a pas réchauffé ce cadavre hébété Où coule au lieu de sang l’eau verte du Léthé. Pour les autres utilisations de ce mot ou de ce titre, voir Spleen. Wikisource propose plusieurs éditions de Spleen Je suis comme le roi d’un pays pluvieux ». Spleenœuvre littéraire Forme de l'œuvrepoème Auteur ou autriceCharles Baudelaire Langue de l'œuvre, du nom ou du termefrançais Les Fleurs du mal/1857/Spleen Je suis comme le roi d’un pays pluvieux » Les Fleurs du mal/1861/Spleen Je suis comme le roi d’un pays pluvieux » 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID fz7MvDfBQFBRJRiNev9gBqYltAhjfq_9nxzEpoKWsZmx2dhdPWa99A== Plan de la fiche sur Spleen - LXXVII de Charles Baudelaire Introduction Spleen - LXXVII est le troisième des quatre spleens appartenant à la première partie "Spleen et Idéal" de Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire publié en 1857. Ce poème commence par "Je" comme le spleen LXXVI, mais ici il n'y a aucune allusion à la vie de Baudelaire. Le poète en proie au spleen se définit, en dehors de toutes allusions à sa vie, à l'aide d'une vaste comparaison. Charles Baudelaire Texte du poème Spleen - LXXVII Télécharger Spleen LXXVII - de Baudelaire en version audio clic droit - "enregistrer sous..." Lu par Janico - source LXXVII - Spleen Je suis comme le roi d'un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade ; Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d'impudique toilette Pour tirer un souris de ce jeune squelette. Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu De son être extirper l'élément corrompu, Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent, Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent, II n'a su réchauffer ce cadavre hébété Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé. Charles Baudelaire Les Fleurs du mal, section Spleen et idéal Annonce des axes I. Les caractères habituels du spleen 1. L'ennui 2. Le poids du temps 3. La pluie et le froid 4. La maladie et la mort II. L'anéantissement du moi 1. La comparaison fin/début 2. Des procédés d'écriture vont suggérer la disparition du Je III. Un anéantissement fatal que rien ne peut enrayer 1. Un entourage impuissant 2. Un parcours ordonné fatal 3. L'anéantissement fatal Commentaire littéraire I. Les caractères habituels du spleen 1. L'ennui - Ici c'est le roi, c'est-à-dire le poète, qui s'ennuie si fort que rien ni personne ne peut l'y arracher. - Le roi n'a plus de désir, incapable d'un sentiment quelconque. Rien ne le distrait ni la chasse vers 5, ni le bouffon vers 7, pas même la misère de son peuple mourant vers 6. Il s'ennuie, il est cruel vers 8. - "L'ennui naît de l'absence de curiosité." écrit-il à sa mère. C'en est de même pour le roi. - Sa cruauté n'est même pas volontaire, elle n'est que la conséquence de l'ennui à l'égard de tout. 2. Le poids du temps - Le roi est jeune et pourtant très vieux vers 2 comme si la jeunesse était impossible, comme si le temps ne pouvait signifier que vieillissement. - Jeune squelette vers 2 donne une atmosphère archaïque, sans jeunesse, sans vie; de même le vocabulaire employé est archaïque dame d'atour vers 10 dames qui habillent la reine, le souris vers 12, roi médiéval qui chasse et qui a un bouffon, il y a les Romains. 3. La pluie et le froid - Le roi est roi d'un pays pluvieux empire du spleen. - C'est un état qui dure, on le retrouve au vers 17 avec le froid de la mort ; personne ne peut donner de la chaleur à l'être en proie au spleen. 4. La maladie et la mort - Le roi est un cruel malade vers 8, puis il devient un jeune squelette vers 12 et enfin un cadavre hébété vers 17 ; tous ces termes sont placés à la fin des vers. - Le spleen va éroder, affaiblir et anéantir le moi. - Le mot tombeau vers 9 est le centre du poème, de même le lit fleurdelisé symbolise la fleur royale mais aussi le tatouage des criminels. II. L'anéantissement du moi 1. La comparaison fin/début - Elle souligne cet effacement du moi vers 1 je suis vers 18 Le Léthé fleuve des enfers où les âmes venaient boire pour oublier leur vie. Nous avons le sentiment que le moi du poète s'est anéanti dans l'oubli ; le moi est devenu une ombre dans l'enfer. 2. Des procédés d'écriture vont suggérer la disparition du Je - Le je est le comparé et le roi est le comparant, or dès le deuxième vers, et ce jusqu'à la fin, il n'est plus question que du roi donc du comparant. - Le roi n'est plus désigné que par "son" vers 6, 9, 14 ; par le pronom personnel l' vers 15 et lui vers 13 et par "ce cruel malade" vers 12, 17, 18 => Ces pronoms mettent à distance le roi. - Le roi est désigné par une métonymie vers 6, le balcon dit l'absence du roi. - Le roi est sujet dans les vers 3 et 4 passe à l'état d'objet ce qui amoindrit sa présence. => Autant de procédés qui suggèrent l'effacement progressif du roi et donc du moi métaphorique du poète. Cet effacement est présenté comme fatal. III. Un anéantissement fatal que rien ne peut enrayer 1. Un entourage impuissant - L'entourage du roi est impuissant à le sauver, il s'ennuie mais le bouffon, bien que grotesque, ne le distrait plus. Les dames d'atour ne peuvent réveiller sa sensualité, l'alchimiste n'a pu le réchauffer par des bains de sang rite funéraire des Etrusques. Les verbes pouvoir vers 13 et savoir vers 11, 17 sont employés à la forme négative. Ils marquent cette impuissance ; l'élément corrompu -le spleen- ne peut être extirpé. 2. Un parcours ordonné fatal - La composition du poème met en place un parcours ordonné fatal qui mène nécessairement de l'affirmation du moi à son anéantissement. 18 vers// Je suis -> le tombeau -> le Léthé Le roi 1-6 le bouffon / les dames le savant 13-18 s'ennuie 7-8 / d'atour 9-12 ne peut le ramener v. 9 à la vie ne peuvent le distraire - La rigueur de la composition mène à l'anéantissement du moi. 3. L'anéantissement fatal - Une dernière progression dans le détail amène à l'anéantissement fatal du roi = moi. Ce cruel malade vers 8 - 4 vers -> ce jeune squelette vers 12 - 4 vers -> ce cadavre hébétée vers 16. Conclusion Dans les spleens précédents LXXV et LXXVI, il y avait encore place pour le poète. Or ici il n'en est même plus question. Quant à l'être en proie, il n'est plus un granit, une chose LXXVI, il n'est plus rien, le spleen a fait son œuvre. Si vous avez aimé cette analyse de Causerie de Charles Baudelaire, vous aimerez aussi les analyses des poèmes suivants

je suis comme le roi d un pays pluvieux