ExamengĂ©nĂ©ral, examen de la colonne vertĂ©brale, palpation - Ă©valuation de la gravitĂ© du processus, gravitĂ© et localisation de la douleur, troubles de la sensibilitĂ© et de l'activitĂ© motrice, etc. NommĂ© des mĂ©thodes d'enquĂȘte supplĂ©mentaires: roentgenographie de la colonne vertĂ©brale dans plusieurs projections,
traduçãosensibilitĂ© Ă fleur de peau em InglĂȘs, dicionĂĄrio FrancĂȘs - InglĂȘs, consulte tambĂ©m 'sensibiliser',sensible',sensibilisation',sĂ©nilitĂ©', definição, exemplos, definição
3types de sensibilité de la peau. By juni 4, 2022 dreadlocks femme cheveux courts. No Comments
Unepeau sensible se caractĂ©rise par plusieurs symptĂŽmes : la peau est sĂšche, elle tiraille, elle est parfois mĂȘme douloureuse, elle peut peler ou faire apparaĂźtre de tout
Traductionsde expression SELON LA SENSIBILITà DE LA PEAU du français vers anglais et exemples d'utilisation de "SELON LA SENSIBILITà DE LA PEAU" dans une phrase avec
SélectiontrÚs précoce de raisins de table Odessa. Bush srednerosly, pauvre beau-fils. La grappe est conique, souvent friable, pesant plus de 1 kg. Les baies sont cylindriques, atteignant 4 cm de long, pesant en moyenne 6 à 9 g, blanc verdùtre, parfois bronzées.
Peaude Chien Antoinette Bedan Belle Fille de la Manche CidorÂź Douce MoĂ«n FrĂ©quin Rouge JudaineÂź 1 JudelineÂź 1 Jurella Petit Jaune ChantelineÂź 1 (1) : RĂ©sistante Ă la race commune de tavelure mais sensible aux nouvelles races. SensibilitĂ© des variĂ©tĂ©s Ă lâoĂŻdium: Peu sensible Moyennement sensible Sensible Clos Renaux JudelineÂź
iqvSKl. Les effets indĂ©sirables cutanĂ©s ou toxidermies sont probablement les plus frĂ©quemment rencontrĂ©s avec les mĂ©dicaments. On connaĂźt trĂšs mal leur incidence car ils sont rarement dĂ©clarĂ©s sauf les effets trĂšs graves. Quels sont les mĂ©dicaments concernĂ©s ? Quels sont les effets sur la peau ? Les explications avec le Pr Alain Astier, pharmacologue. RĂ©digĂ© le 26/09/2014, mis Ă jour le 25/08/2015 Chronique du Pr Alain Astier, pharmacologue, du 25 septembre 2014 On retrouve des effets indĂ©sirables cutanĂ©s ou toxidermies avec pratiquement tous les mĂ©dicaments, mais davantage avec certains et avec des degrĂ©s de gravitĂ© trĂšs variables, allant de simples "petits boutons" Ă des Ă©pidermolyses aiguĂ«s dont la mortalitĂ© et les sĂ©quelles sont redoutables. La peau est un organe essentiel, trĂšs complexe. Elle est une interface entre l'intĂ©rieur de notre corps et le monde extĂ©rieur, une barriĂšre qu'il convient de protĂ©ger. Les mĂ©dicaments les plus impliquĂ©s dans les toxidermies Plusieurs classes de mĂ©dicaments sont concernĂ©es par les effets indĂ©sirables cutanĂ©s. Les plus pourvoyeurs d'effets indĂ©sirables sont les antibiotiques, des anti-inflammatoires comme les oxicams piroxicam..., des neuroleptiques, l'allopurinol, des anticancĂ©reux. Les antibiotiques induisent toute la gamme des toxidermies et sont exemplaires du problĂšme majeur qui est de comment limiter, sinon Ă©viter, ces effets indĂ©sirables. Plusieurs antibiotiques sont frĂ©quemment impliquĂ©s les pĂ©nicillines amoxicilline, les sulfamides, les quinolones, les tĂ©tracyclines > 3% d'incidence. Il y a deux grandes catĂ©gories d'effets indĂ©sirables en fonction du mĂ©canisme de toxicitĂ© les mĂ©canismes immunologiques et les mĂ©canismes non immunologiques. Une rĂ©action immunologique est la rĂ©ponse de l'organisme Ă une substance Ă©trangĂšre dite antigĂšne. Beaucoup de composĂ©s synthĂ©tiques, mais aussi naturels, sont antigĂ©niques pollens, mĂ©taux, particules, mĂ©dicaments. Qui dit rĂ©ponse immunitaire dit sensibilitĂ© individuelle, imprĂ©dictibilitĂ©, et de petites doses peuvent donner de gros effets ! Pour les mĂ©dicaments, la rĂ©action immunologique est frĂ©quemment impliquĂ©e mais on a aussi des causes non immunologiques comme l'acnĂ©, des pigmentations, des photosensibilisations. Les diffĂ©rentes toxidermies On a d'abord les toxidermies Ă©rythĂ©mateuses des petits boutons rouges, aspect maculo-papuleux. On les appelle aussi rash scarlatiforme, morbilliforme, rosĂ©oliforme par exemple. Ce sont les toxidermies les plus frĂ©quentes. Elles apparaissent 4-14 jours aprĂšs le dĂ©but de la prise, classiquement le neuviĂšme jour. Les symptĂŽmes dĂ©butent sur le tronc et la racine des membres, avec parfois de la fiĂšvre et un peu de dĂ©mangeaisons. Les toxidermies Ă©rythĂ©mateuses ne sont pas trĂšs graves guĂ©rison en une semaine. Mais il y a des cas plus graves avec de fortes dĂ©mangeaisons, des lĂ©sions des muqueuses, une forte fiĂšvre etc⊠On a ensuite toute la gamme des photosensibilitĂ©s, un ensemble complexe. Cela apparaĂźt aprĂšs une exposition au soleil, sur les zones exposĂ©es. Les quinolones et les cyclines sont principalement impliquĂ©es. On peut avoir la phototoxicitĂ© type super coup de soleil et la photoallergie de type eczĂ©ma. On peut aussi avoir d'autres effets cutanĂ©s comme les Ă©rythĂšmes pigmentĂ©s avec le bactrim et les cyclines. Le dĂ©but des symptĂŽmes est brutal, dans les deux jours du dĂ©but de la prise. On voit apparaĂźtre des plaques douloureuses, infiltrĂ©es. Il reste des sĂ©quelles pigmentĂ©es. En augmentant en gravitĂ©, on trouve les urticaires. Ils apparaissent trĂšs vite et disparaissent aussi trĂšs vite des papules ĆdĂ©mateuses rosĂ©es, trĂšs prurigineuses. Classiquement on fait de l'urticaire avec les pĂ©nicillines ou encore l'aspirine⊠Le problĂšme, c'est qu'il y a un risque de rĂ©action grave dite anaphylactique quand on reprend le mĂ©dicament. On risque un choc avec chute TA, tachycardie, des troubles respiratoires bronchospame, des troubles digestifs. Les rĂ©actions cutanĂ©es peuvent aller jusqu'Ă l'ĆdĂšme de Quincke au visage avec des difficultĂ©s respiratoires. Cela est classique avec l'aspirine. Finalement, on peut avoir de trĂšs graves pathologies que l'on regroupe en toxidermies pustuleuses forte fiĂšvre, le corps se couvre de pustules qui desquament. On peut observer le DRESS syndrome, le syndrome de Stevens-Johnson et de Lyell... Les grands responsables sont le bactrim sulfamide en gĂ©nĂ©ral, les pĂ©nicillines, l'allopurinol, les oxicams. Heureusement les cas sont rares 150 cas par an France. Il s'agit d'une urgence dermatologique 10 Ă 30% de la peau atteinte, forte atteinte viscĂ©rale. MortalitĂ© de plus de 30% avec de lourdes sĂ©quelles. Que faire en cas d'effets indĂ©sirables cutanĂ©s ? Pour Ă©viter les effets indĂ©sirables cutanĂ©s des mĂ©dicaments, il faut Ne pas prescrire les "leaders toxiques" si on a d'autres alternatives. Par exemple du Bactrim pour une infection urinaire. Il faut toujours Ă©valuer le rapport bĂ©nĂ©fices/risques. Limiter l'usage des antibiotiques. Ne pas s'auto-prescrire des antibiotiques, encore moins au voisin ! Faire attention aux pĂ©remptions. S'enquĂ©rir d'antĂ©cĂ©dents d'allergie pĂ©nicillines, iode, aspirine. Bien identifier les effets dermatologiques liĂ©s aux mĂ©dicaments car, si urticaire, Ă©viter de rĂ©administrer. Mais cela est compliquĂ© car des aliments, des cosmĂ©tiques peuvent aussi ĂȘtre impliquĂ©s. En parler au mĂ©decin et au pharmacien. Faire attention Ă la photosensibilisation. Pour ne manquer aucune info santĂ©, abonnez-vous Ă notre newsletter !
Par Collectif - Journalistes scientifiques et diĂ©tĂ©ticiennes PubliĂ© le 13/04/2006 Mis Ă jour le 15/03/2018 Choisir ses aliments IG Ă©levĂ© >70 IG modĂ©rĂ© entre 56 et 69 IG bas < 55 Fruits Dattes 103 Abricots frais 57 Melon 67 Cerises 63 Papaye 56 Banane bien mĂ»re 65 Figues sĂ©chĂ©es 61 Raisins secs 64 Ananas 59 Abricots au sirop 64 PĂȘches au sirop 58 Pomme fraĂźche 38 Abricots secs 30 Pamplemousse 25 Raisin 53 Banane pas trop mĂ»re 52 Kiwi 53 Poire 38 Orange 42 Jus de pomme sans sucre ajoutĂ© 44 Jus de pamplemousse sans sucre ajoutĂ© 48 Jus dâorange pur jus 50 Jus de tomate 38 Fruits olĂ©agineux Noix de pecan 10 Noix de cajou salĂ©es 22 CacahuĂštes grillĂ©es salĂ©es 14 LĂ©gumes Tous les lĂ©gumes ont un IG bas voire trĂšs bas <15 Carottes crues 16 Carottes cuites 47 LĂ©gumineuses Lentilles vertes sĂ©chĂ©es cuites Ă lâeau 48 Lentilles corail 26 Lentilles en conserve 48 Pois chiche secs cuits Ă lâeau 28 Petits pois 41 Soja et produits dĂ©rivĂ©s Lait de soja enrichi en calcium 36 Yaourt au lait de soja et aux fruits 50 Tofu ne contient pas de glucides Pomme de terre Pomme de terre cuite au four 95 PurĂ©e de pomme de terre instantanĂ©e 83 Pomme de terre pelĂ©e bouillie 78 Pomme de terre nouvelle avec la peau bouillie 78 Frites 82 Pomme de terre avec la peau Ă la vapeur 65 Patate douce cuites 46 Chips 54 CĂ©rĂ©ales et produits dĂ©rivĂ©s Baguette blanche 95 Baguette blanche 60 g avec pĂąte Ă tartiner au chocolat 20 g 72 Pain de mie blanc 70 Pain de mie complet 71 Biscotte blanche 68 Gaufres 76 Barquette abricot LU 71 Corn Flakes Kelloggâs 77 Corn pops Kelloggâs 80 Rice Krispies Kelloggâs 82 Smacks kelloggâs 71 Flocons dâavoine instantanĂ©s 82 Galettes de riz soufflĂ© 85 Riz Ă cuisson rapide 6 min 87 Pain complet 65 Baguette blanche 60 g avec beurre 10 g et confiture de framboise 20 g 62 Croissant 67 Bichoco Prince, BN 56 Flocons dâavoine traditionnels 59 SpĂ©cial K Kelloggâs 56 Riz blanc cuit Ă lâeau 64 Riz basmati 58 Gnocchi 68 Polenta 68 Pain intĂ©gral 49 Pumpernickel pain noir allemnand 50 Biscuit sec petit beurre 50 LU Pâtit dĂ©jeuner choc 42 All-Bran Kelloggâs 34 Muesli naturel 49 Macaroni 47 Vermicelles 35 Spaghettis cuiss. 10-15 min 44 BlĂ© ebly cuisson 10 min 50 Riz brun 50 Pizza supreme Pizza Hut 36 Sodas, boissons Coca-cola 63 Fanta orange 68 BiĂšre 66 Sucres, sucreries, snack Glucose 100 Confiseries 78 Sucre blanc saccharose 68 Barre chocolatĂ©e Mars 68 Chocolat au lait 64 Miel mĂ©lange commercial 62 Confiture 66 Fructose 10 Snickers 41 Twix 44 M&Mâs 33 Sirop dâĂ©rable 54 Confiture dâabricot Ă teneur rĂ©duite en sucre 55 Nutella 33 Produits laitiers Lait concentrĂ© sucrĂ© 61 Yaourt aux fruits pauvre en matiĂšres grasses 26 Lait entier 27 Lait demi-Ă©crĂ©mĂ© 30 Glaces 47 Viandes, Ćufs, produits de la mer Aliments influençant peu la glycĂ©mie car ils contiennent peu voire pas de glucides DĂ©couvrez ci-dessous trois livres de rĂ©fĂ©rence, auxquels a participĂ© pour mettre en oeuvre une alimentation basĂ©e sur lâindex glycĂ©mique. Lectures recommandĂ©es par PublicitĂ© Nous vous conseillons aussi A dĂ©couvrir Ă©galement Le message anti-gras de ces derniĂšres annĂ©es, s'alarment des chercheurs, a entraĂźnĂ© une surconsommation de glucides raffinĂ©s et transformĂ©s, Ă lâorigine dâune Ă©pidĂ©mie de surpoids et de diabĂšte. Index et charge glycĂ©miques L'index glycĂ©mique IG d'aliments isolĂ©s permet-il de prĂ©dire celui d'un repas ? Certains mĂ©decins le contestent et jugent que l'usage de l'IG est donc limitĂ©. L'avis du Pr Jennie Brand-Miller, l'une des meilleures spĂ©cialistes mondiales. Index et charge glycĂ©miques Qu'est-ce que l'index glycĂ©mique ? Pourquoi faut-il privilĂ©gier les aliments Ă IG bas ? Quels aliments choisir ? Index et charge glycĂ©miques
Quâest-ce que le zona et Ă quoi est-il dĂ» ? Le zona est une maladie infectieuse virale due Ă la rĂ©activation du virus varicelle-zona de la famille des herpĂšs-virus, survenant longtemps aprĂšs une varicelle. AprĂšs la guĂ©rison d'une varicelle, le virus varicelle-zona varicella-zoster virus VZV reste endormi » Ă la racine des nerfs au niveau de ganglions nerveux. Des annĂ©es plus tard, il peut se rĂ©activer et entraĂźner l'apparition d'un zona. Le virus se multiplie au niveau d'un ganglion nerveux et longe les fibres nerveuses pour provoquer une Ă©ruption douloureuse cutanĂ©e ou sur le territoire innervĂ© par ces fibres. Ce ganglion correspond au territoire oĂč lâĂ©ruption de la varicelle avait Ă©tĂ© particuliĂšrement intense câest en gĂ©nĂ©ral le tronc, et vient ensuite la tĂȘte. Ce rĂ©veil survient le plus souvent lors d'une baisse momentanĂ©e des dĂ©fenses immunitaires fatigue, stress... ou lors d'une maladie entraĂźnant un VIH, cancer, maladie infectieuse... Le zona peut toucher les diffĂ©rentes parties du corps une fois sur deux environ, le thorax c'est un zona intercostal ; la rĂ©gion dorso-lombaire ; le bas de l' avec possible atteinte des organes gĂ©nitaux ; le cou ; le visage. Le zona est plus frĂ©quent aprĂšs 50 ans. VidĂ©o Pourquoi le zona survient-il ? Les symptĂŽmes du zona intercostal Zona intercostal douleur et Ă©ruption de vĂ©sicules dâun seul cĂŽtĂ© du thorax Pendant 1 Ă 3 jours, voire une semaine, des douleurs et des sensations de brĂ»lures sont ressenties de façon unilatĂ©rale d'un seul cĂŽtĂ© du thorax. Des placards rouges sur la peau prĂ©cĂšdent souvent l'Ă©ruption cutanĂ©e du zona. Des ganglions sont souvent palpables dans l'aisselle du mĂȘme cĂŽtĂ©. Quelques jours plus tard, l'Ă©ruption cutanĂ©e apparaĂźt sur le territoire innervĂ© par les fibres nerveuses touchĂ©es l'Ă©ruption est donc localisĂ©e d'un seul cĂŽtĂ© du corps contrairement Ă celle de la varicelle qui s'Ă©tend sur tout le corps. La partie du corps affectĂ©e est d'abord rose vif puis se couvre de vĂ©sicules groupĂ©es en bouquets, semblables Ă celles de la varicelle. Dans le zona intercostal, les vĂ©sicules forment une bande allant de la colonne vertĂ©brale vers la rĂ©gion latĂ©rale du thorax, d'un seul cĂŽtĂ©. Ces vĂ©sicules peuvent se regrouper en bulles plus Ă©tendues. En cinq Ă sept jours, les vĂ©sicules se flĂ©trissent puis sĂšchent et des croĂ»tes se forment. Ces derniĂšres tombent au bout de dix jours environ et laissent place Ă d'Ă©ventuelles cicatrices. Les autres symptĂŽmes du zona intercostal La personne malade prĂ©sente frĂ©quemment une lĂ©gĂšre fiĂšvre 38 Ă 38,5 °C ; des douleurs d'un seul cĂŽtĂ© du thorax souvent lancinantes et intenses douleurs du zona appelĂ©es douleurs zostĂ©riennes sensations de brĂ»lures ou douleurs en coup de poignard, ne disparaissant qu'en 2 Ă 3 semaines ; une perte temporaire de la sensibilitĂ© de petites zones de la peau de la rĂ©gion atteinte par le zona. VidĂ©o Les symptĂŽmes du zona Les autres localisations du zona Plus rarement, le zona peut atteindre d'autres zones du corps. Le zona situĂ© autour de l'Ćil le zona ophtalmique Des maux de tĂȘte violents et lancinants situĂ©s au niveau du front et d'un Ćil prĂ©cĂšdent l'Ă©ruption du zona ophtalmique de quelques jours. L'Ă©ruption apparaĂźt dans diffĂ©rentes zones du visage selon les branches des nerfs atteintes sur la moitiĂ© du front et du cuir chevelu, d'un cĂŽtĂ© du visage paupiĂšres, Ćil ou nez. Des complications au niveau de l'Ćil sont frĂ©quentes conjonctivite, pouvant causer des dommages Ă la , paralysie des mouvements oculaires, voire perte de la vision. Le zona situĂ© autour de lâoreille zona auriculaire Le zona auriculaire peut provoquer des douleurs et des bourdonnements acouphĂšnes d'une oreille, une diminution de l'audition, des vertiges, une paralysie faciale. Le zona de la bouche et du pharynx Touchant un cĂŽtĂ© de la bouche et le , le zona buccopharyngĂ© peut ĂȘtre responsable d'une gĂȘne lors de l'alimentation et de la dĂ©glutition risque de fausses-routes. Le zona du bas de l'abdomen Le zona du bas peut entrainer une rĂ©tention urinaire impossibilitĂ© d'Ă©vacuer la vessie en urinant par atteinte de l'orifice de l'.
Objectifs pĂ©dagogiques ConnaĂźtre les diffĂ©rents types de LAP ConnaĂźtre les critĂšres de gravitĂ© ConnaĂźtre les principales stratĂ©gies thĂ©rapeutiques mĂ©dico-chirurgicales et leurs indications ConnaĂźtre la place des traitements immunosuppresseurs et les biothĂ©rapies ConnaĂźtre la place des traitements obturateurs et des cellules souches Testez-vousNous vous invitons Ă tester vos connaissances sur lâensemble des QCU tirĂ©s des exposĂ©s des diffĂ©rents POST'U. Les textes, diaporamas ainsi que les rĂ©ponses aux QCM seront mis en ligne Ă lâissue des prochaines journĂ©es vos connaissances sur le sujet. Les 5 points forts Les lĂ©sions anopĂ©rinĂ©ales de la maladie de Crohn ont une incidence Ă©levĂ©e et sont de mauvais pronostic elles se compliquent et laissent des sĂ©quelles fonctionnelles. Lâexploration par IRM pelvi-pĂ©rinĂ©ale est nĂ©cessaire suppuration et non suffisante lĂ©sions non fistuleuses au bilan anatomique des lĂ©sions anopĂ©rinĂ©ales. LâĂ©valuation des lĂ©sions doit combiner examen proctologique et IRM. Le traitement des abcĂšs est chirurgical le recours exclusif aux antibiotiques nâest pas suffisant. Les anti TNF alpha permettent de tarir les suppurations mais la cicatrisation nâest effective quâune fois sur trois. Les techniques chirurgicales dâĂ©pargne sphinctĂ©rienne ont encore besoin de progresser. Conflits dâintĂ©rĂȘt Takeda, MSD, Ferring, AbbVie Mots-clĂ©s maladie de Crohn, fistules anales, anti TNF alpha DĂ©finitions et position du problĂšme On appelle lĂ©sions anopĂ©rinĂ©ales de la maladie de Crohn, lâensemble des lĂ©sions attribuĂ©es Ă la maladie de Crohn qui touchent le canal anal, la peau du pĂ©rinĂ©e, le bas-rectum et la cloison recto-vaginale. Les principales lĂ©sions Ă©lĂ©mentaires sont reprĂ©sentĂ©es par les ulcĂ©rations, les suppurations et les stĂ©noses. La notion de lĂ©sion primaire correspond au processus contemporain dâune poussĂ©e aiguĂ« de la maladie de Crohn elles sont principalement reprĂ©sentĂ©es par les ulcĂ©rations. Les suppurations et les stĂ©noses sont souvent considĂ©rĂ©es comme la consĂ©quence des lĂ©sions primaires on parle de lĂ©sions secondaires. La nature crohnienne des lĂ©sions anopĂ©rinĂ©ales est souvent Ă©voquĂ©e devant un processus trĂšs inflammatoire, un Ă©paississement de la peau pĂ©ri-anale, des marisques ĆdĂ©mateuses, des lĂ©sions multiples, des lĂ©sions qui sâĂ©tendent au-dessus de la ligne pectinĂ©e Figure 1. Les fistules prennent classiquement naissance au sein dâune ulcĂ©ration ou dans une cicatrice plutĂŽt quâau niveau des cryptes du canal anal. Les lĂ©sions Ă©lĂ©mentaires de la maladie de Crohn sont rarement isolĂ©es et elles sont le plus souvent observĂ©es en association. La prĂ©sence dâune stĂ©nose du canal anal ou du rectum est trĂšs souvent associĂ©e Ă un processus inflammatoire et suppuratif [1]. Les ulcĂ©rations anales sont compliquĂ©es dâune suppuration dans la moitiĂ© des cas [2]. Figure 1. LĂ©sions primaires anopĂ©rinĂ©ales de la maladie de Crohn. Les ulcĂ©rations sont multiples et ne ressemblent en rien dans leur aspect ou leur topographie Ă une fissure anale. Les bords sont dĂ©collĂ©s, oedĂ©mateux et la composante inflammatoire est majeure. Notez, sur la photographie de droite, le fond de lâulcĂ©ration qui met Ă nu un sphincter anal interne partiellement lĂ©sĂ© par le processus. Les Ă©tudes en population prĂ©cisent lâincidence des lĂ©sions anales de la maladie de Crohn de façon plus fidĂšle que les Ă©tudes de centres de recours ou les Ă©tudes collaboratives [3, 4]. Lâincidence des suppurations anales concerne plus de 21 % des malades souffrant dâune maladie de Crohn aprĂšs 15 ans dâĂ©volution. Lâincidence des lĂ©sions non fistuleuses est de 20 % pour les ulcĂ©rations et de 5 % pour les stĂ©noses. Finalement, câest plus dâun malade sur trois qui aura une atteinte anale, 15 ans aprĂšs le dĂ©but de la maladie de Crohn. Les malades prĂ©sentant une lĂ©sion primaire de type dâulcĂ©ration ont un risque de deux fois supĂ©rieur de dĂ©velopper une suppuration anale. Les lĂ©sions anales de la maladie de Crohn cicatrisent lentement. Les ulcĂ©rations anales ne sont durablement cicatrisĂ©es que dans 40 % des cas, aprĂšs un an de suivi [5]. Les suppurations anales complexes imposent souvent un ou plusieurs gestes de drainage et la durĂ©e de prise en charge excĂšde souvent plus dâun an. Les lĂ©sions anales de la maladie de Crohn constituent un processus inflammatoire chronique et exposent Ă un risque propre de dysplasie et de cancer du canal anal, du rectum ou dans le trajet de la suppuration chronique. Elles imposent une vigilance particuliĂšre notamment dans le cas des stĂ©noses anorectales et justifient la rĂ©alisation de biopsies. Contrairement Ă une opinion rĂ©pandue, les lĂ©sions proctologiques de la maladie de Crohn sont souvent symptomatiques et handicapantes. Les symptĂŽmes associĂ©s aux lĂ©sions anales de la maladie de Crohn sont principalement reprĂ©sentĂ©s par des douleurs en rapport avec une suppuration sous tension ou un syndrome fissuraire. Il existe frĂ©quemment des phĂ©nomĂšnes de suintement et dâĂ©mission de pus, parfois un syndrome rectal, des difficultĂ©s dâĂ©vacuation ou des troubles de la continence fĂ©cale. Les manifestations douloureuses permanentes doivent toujours faire craindre une suppuration profonde sous tension. Les difficultĂ©s dâĂ©vacuation peuvent ĂȘtre le tĂ©moin dâune stĂ©nose du canal anal ou du bas-rectum. Les troubles de la continence fĂ©cale peuvent ĂȘtre en rapport avec des sĂ©quelles de lĂ©sion sphinctĂ©rienne, mais elles peuvent ĂȘtre Ă©galement liĂ©es Ă un processus inflammatoire de la paroi rectale ou Ă une fistule rectovaginale. En conclusion, la prĂ©valence Ă©levĂ©e des lĂ©sions anales de la maladie de Crohn incite Ă rechercher systĂ©matiquement des symptĂŽmes proctologiques lors des consultations de suivi. Lâexamen proctologique doit ĂȘtre systĂ©matique. La prĂ©sence de lĂ©sions anopĂ©rinĂ©ales de la maladie de Crohn grĂšve le pronostic de la maladie. La constatation dâune ulcĂ©ration anale est le tĂ©moin dâune Ă©volutivitĂ© de la maladie de Crohn [2]. Plusieurs Ă©tudes de cohortes soulignent que la prĂ©sence de lĂ©sions anales inaugurales de la maladie de Crohn reprĂ©sente un facteur indĂ©pendant de complications ultĂ©rieures de la maladie de Crohn dans son ensemble [6]. La moitiĂ© des gestes chirurgicaux, effectuĂ©s dans le cadre de la prise en charge thĂ©rapeutique de la maladie de Crohn, concerne des gestes proctologiques[7]. La prĂ©sence de lĂ©sions anales de la maladie de Crohn peut Ă©galement provoquer des dĂ©labrements sphinctĂ©riens importants et irrĂ©versibles le sphincter anal interne est souvent lĂ©sĂ© en cas dâulcĂ©ration profonde du canal anal ou en cas de suppuration. Le sphincter anal externe peut ĂȘtre lĂ©sĂ© en cas de suppuration ou en cas de chirurgies de drainage itĂ©ratives. Les stratĂ©gies ultĂ©rieures de rĂ©paration sphinctĂ©rienne sont inopĂ©rantes sphincter anal interne ou non Ă©valuĂ©es dans cette indication sphincter anal externe. Cette gravitĂ© anatomique particuliĂšre influence Ă la fois les symptĂŽmes fonctionnels, la qualitĂ© de vie et les stratĂ©gies de prise en charge thĂ©rapeutique. Les troubles de la continence fĂ©cale sont reportĂ©s avec une prĂ©valence trĂšs Ă©levĂ©e dans certaines Ă©tudes de cohortes de centres tertiaires les trois quarts des patients ressentent des phĂ©nomĂšnes dâincontinence, et, pour la moitiĂ© dâentre eux des accidents rĂ©guliers ou frĂ©quents [8]. La qualitĂ© de vie peut ĂȘtre altĂ©rĂ©e par ces troubles fonctionnels sĂ©quellaires, mais Ă©galement par les phĂ©nomĂšnes de suintement et la prĂ©sence de drains pendant plusieurs mois aprĂšs les interventions chirurgicales [9]. MĂȘme lorsque les lĂ©sions anales de la maladie de Crohn sont prises en charge, les patientes retardent souvent lâĂ©chĂ©ance de leur premiĂšre grossesse de plusieurs annĂ©es comparativement Ă celles qui nâont pas de lĂ©sion anale [10]. La sĂ©vĂ©ritĂ© des lĂ©sions anales de la maladie de Crohn est corrĂ©lĂ©e Ă la taille des lĂ©sions et Ă leur retentissement anatomique. Plusieurs classifications sont proposĂ©es pour quantifier cette gravitĂ©. La classification la plus courante est celle de Cardiff ou classification UFS qui offre lâavantage de prendre en considĂ©ration lâensemble des lĂ©sions anales de la maladie en trois rubriques classiques ulcĂ©ration, fistules et abcĂšs, stĂ©nose Tableau I [11]. Les recommandations amĂ©ricaines proposent une autre classification des fistules, en sĂ©parant schĂ©matiquement les fistules simples superficielles, intersphinctĂ©riennes, transsphinctĂ©riennes basses et les fistules complexes intersphinctĂ©riennes hautes, transsphinctĂ©riennes hautes, extra sphinctĂ©riennes, suprassphinctĂ©riennes, recto-vaginales, Ă trajets multiples [12]. Ces classifications sont proches mais la classification de Cardiff est facile Ă mĂ©moriser et Ă utiliser en pratique courante, dans sa version simplifiĂ©e. Dans les essais thĂ©rapeutiques ou les Ă©tudes de cohortes, une classification anatomo-fonctionnelle simple est utilisĂ©e pour quantifier la sĂ©vĂ©ritĂ© des lĂ©sions anales Tableau II. Elle est facilement Ă©valuable en pratique clinique elle recueille deux donnĂ©es symptomatiques, deux donnĂ©es dâexamen clinique et une donnĂ©e de retentissement personnel des troubles. Elle permet une quantification globale sous forme dâun score et elle est facile Ă mĂ©moriser [13]. LâĂ©valuation clinique de la gravitĂ© des lĂ©sions anales se heurte malheureusement Ă deux Ă©cueils importants qui sont une concordance inter observateur parfois insuffisante en fonction du type de lĂ©sion dâune part, un manque de sensibilitĂ© pour le diagnostic et lâĂ©valuation des suppurations dâautre part. En effet, lâĂ©valuation et la description des lĂ©sions sont trĂšs variables lorsquâelles sont apprĂ©ciĂ©es par des praticiens diffĂ©rents et de façon indĂ©pendante. Il existe un relatif consensus pour qualifier le caractĂšre inflammatoire dâun orifice externe, mais pas pour la qualitĂ© du drainage ou le caractĂšre complexe ou non de la fistule. LâĂ©valuation de la sĂ©vĂ©ritĂ© dâune ulcĂ©ration anale ne bĂ©nĂ©ficie pas dâune bonne concordance inter observateur [14]. Tableau I. Classification anatomique Ă©lĂ©mentaire des lĂ©sions anopĂ©rinĂ©ales de la maladie de Crohn dite de Cardiff [11]. En pratique courante, le classement des lĂ©sions peut se rĂ©sumer Ă un acronyme UFS en adjoignant une valeur numĂ©rique Ă chaque lettre en fonction de la sĂ©vĂ©ritĂ© de la lĂ©sion de 0 Ă 2. Ăcoulement de pus ou de matiĂšre par lâorifice 0 â Aucun 1 â Minime Ă©coulement de pus 2 â Ăcoulement modĂ©rĂ© de pus 3 â Important Ă©coulement de pus 4 â Ăcoulement de matiĂšres SensibilitĂ© et douleurs 0 â Aucune perception 1 â Inconfort minime 2 â Inconfort modĂ©rĂ© 3 â Inconfort important 4 â Douleur importante Retentissement sur la sexualitĂ© 0 â Aucune restriction 1 â Minime 2 â Moyenne 3 â Importante 4 â Inenvisageable Nature des lĂ©sions 0 â Aucune ou marisque 1 â Fissure 2 â Moins de 3 fistules 3 â Trois fistules et plus 4 â UlcĂ©ration avec dĂ©collement Induration palpatoire lors de lâexamen clinique 0 â Aucune 1 â Minime 2 â ModĂ©rĂ©e 3 â Importante 4 â AbcĂšs Tableau II. Principaux items symptomatiques et anatomiques recueillis lors de lâentretien et lâexamen clinique dâune personne ayant des lĂ©sions anales de la maladie de Crohn. Chaque item est associĂ© Ă une valeur de pondĂ©ration numĂ©rique. Lâanalyse de lâensemble des items permet dâobtenir un score global de sĂ©vĂ©ritĂ© qui peut varier entre 0 et 20 score PDAI pour Perineal Disease Activity Index. AdaptĂ© de Irvine [13] Lorsquâon compare les donnĂ©es de lâexamen clinique Ă celle de lâIRM en utilisant la mĂȘme classification, il apparaĂźt que la concordance entre les donnĂ©es cliniques et radiologiques nâest correcte que dans 58 % des cas pour Ă©valuer la gravitĂ© des fistules [15]. Lâexamen clinique sous-estime les fistules complexes dans un quart des cas et elle surestime les fistules simples dans trois quarts des cas Tableau III. Dans le cas particulier des suppurations anales, lâ est incontournable parce quâelle permet dâapprĂ©cier la gravitĂ© des lĂ©sions avec une meilleure sensibilitĂ© que lâexamen clinique. Elle repose sur une description prĂ©cise des lĂ©sions et de leur topographie. Elle permet Ă©galement la dĂ©termination dâun score dâactivitĂ© qui a un intĂ©rĂȘt pronostique, Ă la fois dans la prise en charge immĂ©diate, et dans lâĂ©volution Ă distance de la suppuration Tableau IV [16]. Il est important pour le clinicien qui prend en charge les lĂ©sions anales de la maladie de Crohn de disposer dâun examen radiologique de qualitĂ© avec des sĂ©quences pondĂ©rĂ©es T2 pour la recherche des collections Figure 2. Cependant, les sĂ©quences pondĂ©rĂ©es T1 bĂ©nĂ©ficient dâune meilleure rĂ©solution anatomique et elles permettent dâĂ©valuer de façon sensible le niveau inflammatoire de la suppuration Tableau V. A lâinverse, la sensibilitĂ© diagnostique de lâIRM est trĂšs insuffisante au diagnostic des ulcĂ©rations anales souvent identifiĂ©es comme des fistules intersphinctĂ©riennes et des stĂ©noses [15]. Tableau III. Analyse comparative du classement de sĂ©vĂ©ritĂ© des fistules anales de Crohn selon quâil soit rĂ©alisĂ© par un simple examen clinique ou lors dâune exploration IRM. Bien quâutilisant le mĂȘme outil de classification Cardiff, la concordance nâest observĂ©e que dans un peu plus de la moitiĂ© des cas adaptĂ© de Garros et al. [15] Nombre de trajets 0 â Aucun 1 â Simple direct 2 â Simple ramifiĂ© 3 â Multiple Localisation du trajet principal de la suppuration 1 â IntersphinctĂ©rien 2 â TranssphinctĂ©rien 3 â Supra sphinctĂ©rien Extension maximale de la suppuration en profondeur 1 â Sous lĂ©vatorienne 2 â Supra lĂ©vatorienne Hyper signal du trajet fistuleux en sĂ©quence pondĂ©rĂ©e T2 0 â Absent 4 â ModĂ©rĂ© 8 â ĂlevĂ© Collection de plus de 3 mm 0 â Absente 4 â PrĂ©sente Epaisseur de la paroi rectale 0 â Non 2 â Oui Tableau IV. Principaux items recueillis lors de lâanalyse IRM dâune suppuration anale de Crohn. Chaque item est associĂ© Ă une valeur de pondĂ©ration numĂ©rique. Lâanalyse de lâensemble des items permet dâobtenir un score global de sĂ©vĂ©ritĂ© qui peut varier entre 0 et 22. Le recueil de ces informations et le calcul du score est aujourdâhui recommandĂ© par la sociĂ©tĂ© française de radiologie lors de lâĂ©dition de tout compte rendu. AdaptĂ© de Van Assche et al. [16] Figure 2. Comparaison de deux sĂ©quences pondĂ©rĂ©es T2 dâune suppuration anale haute et complexe sous lĂ©vatorienne avec rĂ©action inflammatoire supra lĂ©vatorienne celle de gauche avant saturation de la graisse, celle de droite aprĂšs saturation de la graisse Fat Sat. Le plan des muscles releveurs est matĂ©rialisĂ© par un aspect arciforme de part et dâautre lâaxe du canal anal. En sĂ©quence pondĂ©rĂ©e T2 Les liquides sont blancs et la graisse aussi sauf aprĂšs retraitement numĂ©rique des images dite Fat Sat » saturation de la graisse. Lâinjection de gadolinium nâapporte pas beaucoup Ă lâinterprĂ©tation. Cette sĂ©quence a une grande sensibilitĂ© pour le diagnostic de collections. En sĂ©quence pondĂ©rĂ©e T1 Les liquides sont noirs. Lâinjection de Gadolinium constitue un bĂ©nĂ©fice dâinterprĂ©tation majeur. Cette sĂ©quence est trĂšs spĂ©cifique et la qualitĂ© anatomique de lâanalyse est excellente. LâactivitĂ© des lĂ©sions peut ĂȘtre prĂ©cisĂ©e niveau inflammatoire, fibrose jeune. Tableau V. Lorsquâon analyse les images IRM, lâutilisation comparĂ©e des sĂ©quences pondĂ©rĂ©es permet une interprĂ©tation fine notamment dans le diagnostic des collections sĂ©quence pondĂ©rĂ©e T2 et de lâimportance du processus inflammatoire et des rapports sphinctĂ©riens sĂ©quence pondĂ©rĂ©e T1. En conclusion, la sĂ©vĂ©ritĂ© habituelle des lĂ©sions anales de la maladie de Crohn doit ĂȘtre prise en considĂ©ration mĂȘme lorsque la symptomatologie ne domine pas lâexpression de la maladie de Crohn. Le seul examen par IRM ne suffit pas Ă Ă©valuer correctement les lĂ©sions anales de la maladie de Crohn. LâĂ©valuation des lĂ©sions doit reposer Ă la fois sur les donnĂ©es dâun bon examen clinique ulcĂ©rations, stĂ©noses, fistule rectovaginale mais Ă©galement sur celles de lâIRM sĂ©vĂ©ritĂ© et extension de la suppuration, abcĂšs mal drainĂ©s profonds. Cette mĂ©thode radiologique tend Ă sâimposer Ă©galement dans lâĂ©valuation de lâefficacitĂ© des traitements mis en place pour le traitement des suppurations. Prendre en charge une suppuration anale de Crohn Ă la phase initiale La prise en charge dâune suppuration anale de Crohn Ă la phase aiguĂ« repose principalement sur le drainage des collections. La prĂ©sence dâun abcĂšs reprĂ©sente une des rares des indications de chirurgie urgente en proctologie. LâabcĂšs est trĂšs mal Ă©valuĂ© car sa diffusion au niveau des tissus mous de la graisse des fosses ischio anales ne le rend pas toujours accessible Ă un seul examen clinique. TrĂšs souvent, son importance est sous-estimĂ©e et la prise en charge urgente dans un centre non spĂ©cialisĂ© conduit parfois un retard Ă la prise en charge chirurgicale abcĂšs est jugĂ© non mĂ»r ». La difficultĂ© dâaccĂšs Ă une exploration radiologique de type IRM ne doit pas retarder la prise en charge chirurgicale lorsquâil existe un doute sur une suppuration sous tension. Une suppuration de petite taille en rapport avec une fistule simple peut devenir, en quelques heures, une suppuration complexe du fait de son extension et de sa prise en charge thĂ©rapeutique. La prĂ©sence dâun abcĂšs de 2 cm de diamĂštre ou plus, la survenue de manifestations douloureuses itĂ©ratives avec perception dâune sensation de tension dâune fistule anale, une induration palpatoire sensible sont les trois Ă©lĂ©ments qui doivent conduire Ă un geste de drainage non diffĂ©rĂ©. Le drainage chirurgical peut ĂȘtre effectuĂ© sous anesthĂ©sie locale lors dâune consultation lorsque lâabcĂšs est facilement accessible et peu profond. Il doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale dans les autres cas. Lâidentification dâun trajet fistuleux et dâun orifice interne doit conduire Ă mettre en place une anse de drainage. Lâappareil sphinctĂ©rien doit toujours ĂȘtre respectĂ© et un geste de mise Ă plat ne se conçoit Ă ce stade que pour les seuls dĂ©collements sous cutanĂ©s. Les antibiotiques ne peuvent pas reprĂ©senter, Ă eux seuls, la prise en charge dâun abcĂšs anal [12]. On ne dispose finalement pas dâessai randomisĂ© visant Ă Ă©valuer lâefficacitĂ© des mĂ©dicaments antibiotiques dans le traitement des fistules anales Ă la phase aiguĂ«. Les antibiotiques ayant une couverture anti Bacilles Gram nĂ©gatifs et anti anaĂ©robies sont habituellement prescrits ils encadrent le geste chirurgical. Le mĂ©tronidazole et la Ciprofloxacine sont les deux antibiotiques les plus rĂ©guliĂšrement prescrits. Les biothĂ©rapies nâont pas de place dans le traitement des suppurations lorsquâil existe une collection non ou mal drainĂ©e. Elles doivent mĂȘme ĂȘtre suspendues jusquâĂ la date du drainage. Les anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens utilisĂ©s de façon intempestive pour contrĂŽler lâintensitĂ© de la douleur sont formellement contre-indiquĂ©s. Cette stratĂ©gie est valide Ă la fois lors de la prise en charge dâun premier Ă©pisode de suppuration, mais Ă©galement dans le cadre dâune suppuration ancienne et/ou dĂ©jĂ opĂ©rĂ©e. En conclusion, la suspicion dâun abcĂšs ou dâune fistule insuffisamment drainĂ©e doit conduire en prioritĂ© Ă une prise en charge chirurgicale. Les autres stratĂ©gies non chirurgicales ne doivent pas ĂȘtre privilĂ©giĂ©es Ă ce stade. ThĂ©rapeutiques non chirurgicales des lĂ©sions anales de Crohn Fistules et suppurations On dispose dâune mĂ©ta-analyse du niveau de rĂ©ponse sous placebo observĂ© dans les essais cliniques visant Ă traiter des fistules anales de la maladie [17]. Cette mĂ©ta-analyse permet de prĂ©ciser le niveau de rĂ©ponse observĂ©e sous placebo mais aussi les facteurs qui sont associĂ©s Ă un niveau de rĂ©ponse plus Ă©levĂ©. Une amĂ©lioration symptomatique est observĂ© chez un malade sur cinq et un tarissement des fistules anales chez un peu plus dâun malade sur sept. Le taux de rĂ©ponse thĂ©rapeutique favorable est meilleur en cas dâadministration sous-cutanĂ©e du placebo, lorsque la durĂ©e de traitement est longue et lorsque lâĂ©valuation est tardive. Les mĂ©dicaments anti-TNF alpha permettent dâobtenir un meilleur tarissement des trajets fistuleux drainĂ©s que le placebo le bĂ©nĂ©fice thĂ©rapeutique initial semble se maintenir Ă lâoccasion du traitement dâentretien. La mĂ©ta-analyse des essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s montre un bĂ©nĂ©fice deux Ă trois fois supĂ©rieur au placebo au terme du schĂ©ma dâinduction [18]. Le premier essai contrĂŽlĂ© randomisĂ© dĂ©diĂ© au traitement des fistules anales a Ă©tĂ© publiĂ© en 1999 [19]. Le bĂ©nĂ©fice thĂ©rapeutique Ă©tait, en termes dâamĂ©lioration symptomatique et de guĂ©rison, de 68 et 55 % sous Infliximab versus 26 et 13 % sous placebo respectivement au terme du traitement dâinduction. Le traitement dâentretien permettait, Ă un an, un tarissement durable de la fistule dans 36 % des cas sous Infliximab et 19 % sous placebo [20]. Des rĂ©sultats comparables Ă©taient rapportĂ©s avec lâadalimumab dans le cadre dâune analyse de sous-groupe dâessais non spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©es aux fistules anales [21]. Des Ă©tudes sont actuellement en cours pour tester lâefficacitĂ© de vedolizumab dans cette indication. LâĂ©valuation de la rĂ©ponse thĂ©rapeutique reste un point crucial dans lâĂ©valuation de lâefficacitĂ© des traitements. Depuis la publication de lâessai princeps, le critĂšre de guĂ©rison repose sur lâabsence dâĂ©coulement de lâensemble des orifices externes visible soumis Ă une pression digitale douce et la rĂ©ponse symptomatique par lâabsence dâĂ©coulement dâau moins la moitiĂ© des orifices. Ce critĂšre a une pertinence clinique le malade va bien, mais il est finalement assez grossier quand il est comparĂ© aux donnĂ©es de lâIRM. LâexpĂ©rience dâun centre tertiaire a pu montrer que les deux tiers des malades considĂ©rĂ©s en cicatrisation clinique avaient des fistules encore actives sur le plan radiologique [22]. La rĂ©mission profonde en IRM ne concerne dans une autre expĂ©rience quâun tiers des patients alors que 53 % Ă©taient en rĂ©mission clinique aprĂšs 40 mois de traitement par infliximab [23]. Les travaux de cohortes apportent quelques arguments utiles Ă la prise en charge thĂ©rapeutique. Ils concernent certains Ă©lĂ©ments pronostiques du bĂ©nĂ©fice thĂ©rapeutique prolongĂ© et lâanalyse des associations dans le contexte dâune prise en charge multimodale. Un travail multicentrique transversal rĂ©cent suggĂšre un lien statistique entre la proportion de malades cicatrisĂ©s et les taux rĂ©siduels dâinfliximabĂ©mie mesurĂ©s [24]. En dâautres termes, les taux Ă©taient trois fois supĂ©rieurs chez les malades ayant une fistule tarie que chez les malades ayant encore une fistule active. Dans un autre travail bicentrique analysant le bĂ©nĂ©fice thĂ©rapeutique de lâinfliximab chez 156 malades ayant une fistule anale de Crohn, une plus longue exposition Ă lâinfliximab ou encore lâassociation de lâinfliximab Ă lâazathioprine Ă©taient des facteurs indĂ©pendants de meilleure rĂ©ponse thĂ©rapeutique [25]. Plusieurs expĂ©riences de centres tertiaires illustrent la complexitĂ© dâanalyse dâefficacitĂ© des thĂ©rapeutiques lorsque sont associĂ©s des gestes chirurgicaux et des traitements. Ces stratĂ©gies combinĂ©es concernent finalement lâimmense majoritĂ© sinon la totalitĂ© des malades pris en charge lâazathioprine ou le methotrexate, lâinfliximab et la chirurgie sont proposĂ©s Ă 80 %, 77 % et 95 % des malades ayant une fistule de Crohn [26]. Le tarissement de la fistule est observĂ© plus de trois fois sur quatre aprĂšs un suivi de 48 mois, mais il est difficile dâanalyser la part des gestes chirurgicaux itĂ©ratifs ou des changements de traitement de fond dans le bĂ©nĂ©fice thĂ©rapeutique acquis. Finalement, lâefficacitĂ© des antibiotiques administrĂ©s sur des longues pĂ©riodes de temps nâest pas prise en considĂ©ration. Dans un essai contrĂŽlĂ© randomisĂ©, lâassociation de la ciprofloxacine Ă lâadalimumab pendant une pĂ©riode de 12 semaines doublait la proportion de rĂ©ponse complĂšte par rapport au placebo 65 % versus 33 %. Ce rĂ©sultat ne se maintenait pas aprĂšs lâarrĂȘt de lâantibiotique [27]. LĂ©sions anales non fistuleuses Les biothĂ©rapies nâont pas dâAMM dans cette indication, et les Ă©tudes de cohortes dĂ©diĂ©es Ă Ă©valuer leur efficacitĂ© sont peu nombreuses. Les ulcĂ©rations anales de la maladie de Crohn cicatrisent dans 47 et 70 % des cas aprĂšs un et deux ans de suivi respectivement [5]. Les ulcĂ©rations les plus sĂ©vĂšres cicatrisent plus lentement. Les malades traitĂ©s par infliximab seul ou associĂ© aux thiopurines ne cicatrisaient pas mieux ni plus vite dans ce travail [5] Les stĂ©noses du canal anal ont une prĂ©valence moindre, mais leur prise en charge thĂ©rapeutique est souvent dĂ©licate et le pronostic fonctionnel est clairement engagĂ©. La composante inflammatoire est souvent prĂ©sente et les suppurations complexes y sont associĂ©es dans deux tiers des cas. La rĂ©gression de la stĂ©nose est observĂ©e dans 32 et 45 % des cas aprĂšs un et deux ans de suivi respectivement. LâĂ©volution Ă©tait plus favorable encore chez les malades qui avaient une suppuration associĂ©e. Les malades traitĂ©s par infliximab seul ou associĂ© aux thiopurines ne cicatrisaient pas mieux ni plus vite dans ce travail rĂ©trospectif [1]. En conclusion, les anti-TNF alpha et en particulier lâinfliximab sont des mĂ©dicaments recommandĂ©s dans la prise en charge des suppurations anales de la maladie de Crohn drainĂ©e. Le bĂ©nĂ©fice symptomatique est franc chez plus dâune personne traitĂ©e sur deux, mais la rĂ©mission profonde radiologique ne concerne quâun malade sur trois. Il peut y avoir un bĂ©nĂ©fice Ă optimiser la dose, maintenir le traitement longtemps et associer des thiopurines et/ou la ciprofloxacine. Les stratĂ©gies de traitement dâentretien et de dĂ©sescalade de mĂȘme que les autres biothĂ©rapies manquent actuellement dâĂ©tudes dâĂ©valuation. Le bĂ©nĂ©fice des biothĂ©rapies et des immunosuppresseurs est probablement marginal dans les lĂ©sions anales non fistuleuses et nĂ©cessite dâĂȘtre Ă©valuĂ© par des Ă©tudes dĂ©diĂ©es. Obturer les fistules et limiter les sĂ©quelles des lĂ©sions anales Les stratĂ©gies de prise en charge des lĂ©sions anales de la maladie de Crohn reposent sur le concept de diminution du processus inflammatoire Ă la fois par le drainage de la suppuration et par lâutilisation des biothĂ©rapies. Ces stratĂ©gies sont souvent insuffisantes pour obtenir la fermeture complĂšte du trajet fistuleux. Le trajet nâest plus productif ou il lâest faiblement. Comme dans la maladie luminale, il existe une perte de rĂ©ponse au cours du suivi qui concerne environ un tiers des patients [22, 26]. Lâobjectif des stratĂ©gies dâobturation des trajets fistuleux est triple diminuer lâinconfort liĂ© Ă la persistance de passages de mucus ou de gaz, limiter le risque de rĂ©cidive de la suppuration nouvel abcĂšs sur le trajet de la fistule et Ă©pargner lâappareil sphinctĂ©rien pour limiter les troubles de la continence sĂ©quellaire. Des stratĂ©gies chirurgicales ont donc Ă©tĂ© proposĂ©es pour rĂ©pondre Ă cet objectif. Ces stratĂ©gies dites dâobturation ne peuvent ĂȘtre envisagĂ©es que lorsque les trajets sont bien drainĂ©s, peu inflammatoires, sans collection rĂ©siduelle et sans atteinte inflammatoire rectale. Les techniques les plus simples sont reprĂ©sentĂ©es par lâobturation du trajet fistuleux par une colle biologique, par un bouchon de bio collagĂšne ou par lâinjection in situ de cellules souches mĂ©senchymateuses. Les mĂ©thodes plus dĂ©licates reposent sur des stratĂ©gies chirurgicales de lambeau muco musculaire interposĂ© au niveau de lâorifice interne de la fistule anale lambeau rectal dâavancement ou par la ligature du trajet fistuleux dans sa traversĂ©e intersphinctĂ©rienne. Il existe enfin des alternatives plus innovantes encore, reprĂ©sentĂ©es par la coagulation du trajet fistuleux par procĂ©dĂ©s physiques laser, radiofrĂ©quence. Les autres techniques chirurgicales sont anecdotiques. On dispose de trois essais multicentriques contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s contre placebo dĂ©diĂ©s Ă lâĂ©valuation du traitement des fistules anales de Crohn drainĂ©es. Un premier essai a Ă©valuĂ© lâefficacitĂ© de la colle biologique [28]. Huit semaines aprĂšs le geste dâobturation, un tiers des malades traitĂ©s par colle biologique ne prĂ©sentait plus dâĂ©coulement par le trajet fistuleux contre 16 % sous placebo. Le bĂ©nĂ©fice Ă©tait significativement meilleur chez les malades ayant une fistule simple. Ce rĂ©sultat ne se maintenait pas dans le temps puisque terme dâun suivi court de 16 semaines, 6 Ă 11 % des malades seulement gardaient un rĂ©sultat anatomique satisfaisant. La mise en place dâun bouchon de bio collagĂšne permet dâobtenir une fermeture du trajet fistuleux dans 33 % des cas contre 23 % sous placebo [29]. La diffĂ©rence nâĂ©tait pas statistiquement significative. En analyse per protocole, la moitiĂ© des malades Ă©tait en rĂ©mission clinique au terme de la premiĂšre annĂ©e de suivi sans diffĂ©rence entre les deux groupes. Lâinjection autour du trajet fistuleux dâune suspension de cellules souches mĂ©senchymateuses allogĂ©niques a Ă©galement fait lâobjet dâun essai contrĂŽlĂ© randomisĂ©. Tous les malades avaient Ă©galement une fermeture chirurgicale simple de lâorifice primaire [30]. MalgrĂ© une rĂ©ponse sous placebo Ă©levĂ©e plus dâun tiers des patients traitĂ©s il existait une diffĂ©rence significative en faveur des cellules souches avec un bĂ©nĂ©fice supplĂ©mentaire de 20 % analyse per protocole. Cette diffĂ©rence persistait selon que les malades Ă©taient ou non sous combothĂ©rapie au moment du traitement. Le temps mĂ©dian de rĂ©mission clinique Ă©tait de sept semaines aprĂšs injection de cellules souches contre quinze semaines sous placebo. Ce bon rĂ©sultat se maintenait dans le temps suivi Ă un et deux ans. En revanche les paramĂštres nâĂ©taient pas significativement modifiĂ©s. Il nâexiste pas dâessais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©es Ă lâanalyse dâefficacitĂ© du lambeau rectal dâavancement dans le traitement des fistules anales de Crohn. On dispose, en revanche, dâexpĂ©rience de centres tertiaires dans le traitement des fistules drainĂ©es crohniennes et non crohniennes ainsi que du traitement des fistules recto-vaginales. Globalement, cette opĂ©ration permet de cicatriser la moitiĂ© Ă deux tiers de malades, au terme de procĂ©dures parfois rĂ©pĂ©tĂ©es [31]. Dans certains travaux rĂ©cents, les malades avec fistule de Crohn ont un rĂ©sultat fonctionnel et anatomique comparable Ă ceux ayant une fistule anale dâorigine cryptique. En cas de traitement de fistules crohniennes par lambeau rectal dâavancement, le recours associĂ© aux anti-TNF alpha permettrait dâobtenir de meilleures chances de guĂ©rison. La rĂ©alisation dâune stomie de dĂ©rivation permet dâaugmenter les chances de succĂšs dâun facteur deux Ă trois chez les malades ayant une fistule recto-vaginale, notamment en cas de rĂ©cidive de la suppuration aprĂšs un premier geste dâobturation [32]. Un essai contrĂŽlĂ© randomisĂ© rĂ©cent multicentrique a montrĂ©, dans les fistules dâorigine cryptique non crohniennes, un bĂ©nĂ©fice clair en faveur du lambeau rectal dâavancement 38 % de rechute Ă 12 mois par rapport Ă lâinsertion dâun bouchon de bio collagĂšne 66 % de rechute Ă 12 mois [33]. Cette stratĂ©gie thĂ©rapeutique pourrait ĂȘtre par extrapolation pour la prise en charge des suppurations anales drainĂ©es de la maladie de Crohn, notamment lorsque lâorifice interne est large. Finalement les stratĂ©gies dâĂ©pargne sphinctĂ©riennes sont souvent dĂ©cevantes lâinjection de cellules souches est aujourdâhui la mĂ©thode la plus efficace mais le bĂ©nĂ©fice anatomique Ă©valuĂ© en IRM questionne. Le lambeau rectal dâavancement manque dâĂ©valuation dans le champ des fistules anales de Crohn. Il reste une alternative sĂ©duisante dans une stratĂ©gie bĂ©nĂ©fice, risque et coĂ»ts favorable. Les sĂ©quelles fonctionnelles anorectales de la maladie de Crohn sont principalement dominĂ©es par les troubles de la continence, notamment chez les femmes [34]. Ce constat invite aujourdâhui Ă privilĂ©gier les stratĂ©gies qui limitent les lĂ©sions sphinctĂ©riennes comme les stratĂ©gies dâobturation Ă©voquĂ©es plus haut, mais ce ne sont pas les seules. Les approches chirurgicales du traitement des ulcĂ©rations et des stĂ©noses du rectum ou du canal anal ne sont pas recommandĂ©es. Les parturientes et leurs mĂ©decins sont plus facilement enclins Ă proposer une dĂ©livrance par cĂ©sarienne dont lâincidence est plus Ă©levĂ©e quâen population. Cette option peut ĂȘtre validĂ©e chez les patientes qui prĂ©sentent des lĂ©sions suppuratives actives et importantes au moment de lâaccouchement et chez celles qui ont des sĂ©quelles importantes avant lâaccouchement lĂ©sions sphinctĂ©riennes et troubles de la continence. En revanche, il nây a pas, aujourdâhui, dâargument pour impliquer la responsabilitĂ© de lâaccouchement par voie basse dans la survenue ou lâaggravation de lĂ©sions anales de la maladie de Crohn [10]. Le risque de survenue dâun phĂ©nomĂšne suppuratif aprĂšs dĂ©livrance est faible 8 % Ă un an et 12 % Ă deux ans. Ce sont davantage les Ă©vĂšnements liĂ©s Ă lâhistoire de la maladie de Crohn notamment les Ă©pisodes antĂ©rieurs de fistule que les conditions obstĂ©tricales Ă©pisiotomie qui conditionnent leur survenue. Conclusions Les lĂ©sions anopĂ©rinĂ©ales mĂ©ritent une attention particuliĂšre parce quâelles constituent un Ă©lĂ©ment de pronostic dĂ©favorable de lâhistoire naturelle de la maladie de Crohn. Elles se compliquent souvent, altĂšrent la qualitĂ© de vie et sont sources de sĂ©quelles fonctionnelles. Une vigilance particuliĂšre des cliniciens est attendue au stade du diagnostic des complications ne pas mĂ©connaĂźtre un abcĂšs, Ă la mise en Ćuvre de sĂ©quences thĂ©rapeutiques adaptĂ©es drainage, biothĂ©rapie, antibiothĂ©rapie et Ă lâaccompagnement de la prise en charge lorsque le processus inflammatoire est contrĂŽlĂ© obturation des trajets, sĂ©quelles fonctionnelles. RĂ©fĂ©rences Brochard C, Siproudhis L, Wallenhorst T, Cuen D, dâHalluin PN, Garros A, et al. Anorectal stricture in 102 patients with Crohnâs disease natural history in the era of biologics. Aliment Pharmacol Ther. 2014;407796-803. Wallenhorst T, Brochard C, Bretagne JF, Bouguen G, Siproudhis L. Crohnâs disease is there any link between anal and luminal phenotypes? Int J Colorectal Dis. 2016;312307-11. Schwartz DA, Loftus EV, Jr., Tremaine WJ, Panaccione R, Harmsen WS, Zinsmeister AR, et al. The natural history of fistulizing Crohnâs disease in Olmsted County, Minnesota. Gastroenterology. 2002;1224875-80. 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Description L'annĂ©e psychologique - AnnĂ©e 1937 - Volume 38 - NumĂ©ro 1 - Pages 609-61911 pagesSource PersĂ©e ; MinistĂšre de la jeunesse, de lâĂ©ducation nationale et de la recherche, Direction de lâenseignement supĂ©rieur, Sous-direction des bibliothĂšques et de la documentation. Sujets Informations PubliĂ© par PubliĂ© le 01 janvier 1937 Nombre de lectures 24 Langue Français Extrait b SensibilitĂ© mĂ©canique et thermique de la peauIn L'annĂ©e psychologique. 1937 vol. 38. pp. ce document / Cite this document b SensibilitĂ© mĂ©canique et thermique de la peau. In L'annĂ©e psychologique. 1937 vol. 38. pp. CUTANEES ET SOUS-CUTANEES 609 pendantes de la voie pyramidale que le frisson dĂ» au refroidisse ment rĂ©el et exige aussi intĂ©gritĂ© cĂ©rĂ©belleuse Dans certaines lĂ©sions mĂ©dullaires on pu constater que les seuls muscles qui frissonnaient Ă©taient commandĂ©s par les segments spi naux recevant des influx affĂ©rents cutanĂ©s Il donc dans le frisson une rĂ©action prĂ©coce dĂ©clenchĂ©e par les excitations cutanĂ©es de refroidissement mais un niveau infra- cortical 994 VON BR CKE Ueber SinnestĂ€uschungen auf Grund eines MiszverhĂ€ltnisses zwischen Kraft-empfindungen und wahrgenommener Leistung Des illusions sensorielles fondĂ©es sur un faux rapport entre des sensations de force et la rĂ©alisation motrice per ue fĂŒr Sin. LXVII 1937 145-148 auteur souffrant de rhumatisme dans Ă©paule droite imagine en nageant il est dans un milieu extrĂȘmement visqueux et rĂ©sis tant illusion tient une certaine immobilisation antalgique de Ă©paule oĂč rĂ©sulte une moindre efficience motrice pour effort fourni et est cette moindre efficience per ue aprĂšs la lenteur de la progression qui donne impression une grande rĂ©sistance du milieu ConsidĂ©rations gĂ©nĂ©rales partir de ce petit fait 995 COSTA illusione di Poggendorft al tatto illusion de Poggendorff dans le domaine du tact Ar it di Ps. XV 1937 363-370 Ă©tudie illusion de Poggendorff dans le domaine du tact actif au moyen un dispositif spĂ©cial il dĂ©crit Les rĂ©sultats obtenus rĂ©vĂšlent la prĂ©sence constante de illusion erreur semble augmenter avec accroissement de la distance des parallĂšles et est plus grande une inclinaison de 30 avec une de 45 parti culiĂšrement avec un Ă©cartement de cm entre les Cette expĂ©rience confirme les rĂ©sultats obtenus par Revesz concernant cette mĂȘme illusion ainsi que hypothĂšse faite par dans ses recherches prĂ©cĂ©dentes sur existence Ă©lĂ©ments communs espace aveugle et espace visuel dans les perceptions spatiales SensibilitĂ© mĂ©canique et thermique de la peau1 996 BECKER et FR HLE Ueber die SensibilitĂ€t der druckpunktfreien Haut Sur la sensibilitĂ© de la peau privĂ©e de points de pression Pf A. CCXXXVIII 1937 592-597 Les auteurs dans une rĂ©gion de la cuisse points de pression peu denses localisent de ces points en triangle et les anesthĂ©sient une goutte de la solution de butocaĂŻne est dĂ©posĂ©e sur le point et on pique la peau avec une aiguille fine pointe AprĂšs anesthĂ©sie le seuil passe de 03 15-19 gr. un 4e point voisin son seuil quadruplĂ© et dans la rĂ©gion centrale le seuil Ă©lĂšve fois 1/2 la valeur initiale Voir aussi les noe 351 352 353 497 990 991 992 993 ANN PSyCHOLOOIIlĂŒE 39 610 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES Si on anesthĂ©sie trois points ne correspondant pas des points de pression au centre le seuil est pas modifiĂ© La piqĂ»re seule sans anesthĂ©sique des points sensibles est- inefficace Les auteurs concluent il bien une rĂ©ception tactile cutanĂ©e- en dehors des points de Von Frey mais que au voisinage de ces points la sensibilitĂ© est assurĂ©e abord par ceux-ci leur anesthĂ©sie- entraĂźnant bien par suppression de leur intervention fonctionnelle une Ă©lĂ©vation de seuil 997 GUILFORD et LOVEWELL The touch- spots and the intensity of the stimulus Les points de tact et in tensitĂ© du stimulus of gen Ps. XV 1936 149-159 surfaces de cm2 furent explorĂ©es sur le dos de la main de sujets 200 points par cm2 Ă©tant testĂ©s avec des stimuli variant de 160 cg Le pourcentage des points positifs croĂźt 100 avec intensitĂ© Bien que des rĂ©ponses de douleur apparaissent parfois- dĂšs cg restant rares 40 cg. la courbe croĂźt rĂ©guliĂšrement en ogive avec un petit plateau vers 10 cg de points positifs selon les sujets Les soulignent surtout que les nouveaux points positifs ne accumulent pas autour des premiers qui peuvent mĂȘme cesser de rĂ©pondre pour un stimulus accru Il agirait donc de gradients de sensibilitĂ© de probabilitĂ© de rĂ©ponse et non de points de tact accroissement du aurait effets favorables exciter des rĂ©cepteurs moins sensibles augmenter la frĂ©quence influx Ă©tendre aire dĂ©formĂ©e donc la zone de recrutement Ă©tude est reprendre avec un tacteur mieux contrĂŽlĂ© un crin appliquĂ© et retirĂ© la main selon une vitesse et une incidence variables. 998 RICCI Sulla sensibilitĂ di differenza apprezza mento tattile di stimoli estesi applicati su regioni differenti della pelle Sur la sensibilitĂ© diffĂ©rentielle dans apprĂ©ciation tactile de stimuli Ă©tendus appliquĂ©s sur des rĂ©gions diffĂ©rentes de la peau Ar it di Ps. XV 1937 370-383 utilise des stimuli punctiformes Dans une premiĂšre sĂ©rie Ă©preuves le stimulus normal et le stimulus de comparaison Ă©taient appliquĂ©s sur avant-bras droit Dans une deuxiĂšme sĂ©rie le stimulus normal est appliquĂ© sur avant-bras droit et le stimulus de comparai son sur avant-bras gauche ou inversement Les rĂ©sultats recueillis confirment ceux prĂ©cĂ©demment obtenus par Gatti et Danesimo Le seuil absolu tend se maintenir constant et le seuil relatif de diffĂ©rence tend diminuer lorsque le stimulus accroĂźt 999 GILMER ThĂ© relation of vibratory sensitivity to pressure Le rapport entre la sensibilitĂ© vibratoire et la pression of exp Ps. XXI 1937 456-463 Pour trancher la question controversĂ©e de existence une- sensibilitĂ© tactile vibratoire distincte de la sensibilitĂ© la pression on explorĂ© diverses rĂ©gions du corps avec des vibrations mĂ©caniques ou Ă©lectriques de frĂ©quence variable Les rĂ©gions de la peau les plus CUTANEES ET SO LS-CĂŒTANEES 61t SENSATIONS sensibles la vibration mĂ©canique sont aussi les plus sensibles la pression Les points insensibles la pression sont relativement insensibles la Le courant Ă©lectrique ne donne de percep tion de vibration que sur les points sensibles la pression au voi sinage de ces points il donne la sensation de vibration brĂ»lante et dans les rĂ©gions privĂ©es de ces points celle de douleur Les seuils de vibration sont toujours plus Ă©levĂ©s que les seuils de douleur brĂ»lante auteur conclut que la vibration est autre chose- une pression intermittente 1000 CUMMINGS et WEDELL Adaptation vibratory stimuli Adaptation aux stimuli vibratoires Eastern Branch Am Ps Assoe. Ps Bul. XXXIV 1937 520-521 Application sur mm de diamĂštre la paume de la main une tige reliĂ©e un haut-parleur magnĂ©tique et dĂ©terminations de seuils chez sujets aprĂšs une stimulation continue de minutes 25 dt> au-dessus du seuil normal La rĂ©duction adaptative de sensibilitĂ© maxima pour une stimula tion de d. minima pour celle de 64 Ă©tend aux frĂ©quences plus Ă©levĂ©es mais peu aux frĂ©quences plus basses et augmente avec intensitĂ© de la stimulation avec de notables variations- individuelles 1001 BELLOWS An experimental isolation of some factors determining response to rythmic stimulation II Tempe rature isolement experimental de quelques conditions de lec rĂ©ponse une stimulation rythmique II TempĂ©rature of exp Ps. XX 1937 169-177 On dĂ©termine la frĂ©quence critique de fusion des sensations ctiles successives produites par un courant air intermittent dirigĂ© sur une rĂ©gion de la peau La tempĂ©rature de cet air est nullement indiffĂ© rente Entre et 80 le seuil est abord assez bas voisin de 50 pĂ©riodes par seconde puis il Ă©lĂšve abaisse ensuite entre 35 et 45 puis Ă©lĂšve de nouveau adaptation de la peau joue una rĂŽle La frĂ©quence critique est plus Ă©levĂ©e pour un courant air 37 quand la peau est adaptĂ©e une tempĂ©rature de 18 que quand elle est adaptĂ©e 37 1002 BELLOWS An experimental isolation of som factors determining response to rhythmic cutaneous stimula tion III Interpretation Isolement expĂ©rimental de quelques facteurs dĂ©terminant la rĂ©ponse des stimulations cutanĂ©es rythmi- quĂȘs III InterprĂ©tation Ps Rev. XLIV 1937 62-76 appareil permet de projeter rythmiquement un courant air de pression connue sur un point de la peau avec une frĂ©quence Ă©gale ment La pression est mesurĂ©e en mm par un manomĂštre mercure Le nombre de projections par secondes est comptĂ© Ă©lectri que
classement selon la sensibilité de la peau