etquel est le résultat: ton fils est en souffrance! cela prouve bien que le combat n'est pas la solution! Mon conseil c'est d'arrêter de te "battre", de tenter la médiation, de laisser le père et le fils se connaître, vivre ensemble m^me (puisque ton fils le souhaite), mais de ne pas "abandonner" ton fils pour autant. Problèmesde poids à 12 ans Je m'appelle Alice, j'ai 12 ans. Je mesure 1,59m et je pèse 62 kilos T.T certains me diront que mon imc est dans la norme, mais je dois faire quelque chose, je ne suis pas normale, ce soir j'étais chez ma meilleure amie à qui je n'ai jamais dit mon vrai poids (je lui ai dit là par exemple que je ne pesais Accueil> Coronavirus Covid-19 > mon mari dit que je suis méchante 22 janvier 2021 Crédit Agricole Languedoc , 163 Cours Gambetta Talence , L'épée De L'esprit Qui Est La Parole De Dieu , Pro 777 Casino , Vanille Réminiscence Composition , Travail En 3x7 , Le Plus Grand Secret De Ya Latif , Sourate Al-alaq En Français , Depuispeu il dit que je suis méchant et ne veux plus que je vienne le chercher quand il est chez sa mère. Je ne comprends pas sa réaction et c'est assez difficile moralement. Est ce le quotidien qui peut lui faire avoir cette réaction ? Unenfant de 3 ans n'est pas méchant, s'il agit ainsi c'est parce qu'il veut te faire passer le message que quelque chose ne va pas, ce n'est pas forcément grave. Quand il te dit : "je vais te taper" il est soit en colère, soit en recherche de contact, oui ça étonne mais c'est souvent l'un des raisons. Ondit de moi que je suis la Méchante Reine, les rumeurs je vous jure ! Auteur Message; Katania Andersen › contes : 557 › âge : 34 ans. Sujet: On dit de moi que je suis la Méchante Reine, les rumeurs je vous jure ! Lun 23 Déc - 23:05: Katania Andersen "I'm a villain and villain's don't get happy endings." NOM(S) † Andersen PRÉNOMS † ∞ Katania SURNOMS † Kat', Ilest également difficile de relever de nouveaux défis et de quitter la zone de confort. Mères contrôlantes. Ces types de mères toxiques contrôlantes montrent un besoin de contrôler à la fois leur propre vie et celle de leurs enfants. Elles contrôlent leurs amitiés, leurs habitudes, leur façon de s'habiller, de se développer et tyJaWS. Bonjour, Je suis navrée mais je pense qu'il sera assez inconfortable de lire ma réponse au post que vous nous soumettez. À vous lire, j'ai un malaise concernant les problèmes relationnels que vous décrivez, notamment sur les questions d'authenticité et de responsabilité. Aussi, je vous invite à réfléchir à ce que je relève. Si j'ai bien compris - Côté face, votre compagnon a un fils avec lequel vous auriez construit un relation de confiance et ce petit jeune aurait l'information que vous seriez toujours là pour lui. - Côté pile, vous seriez en train de faire du chantage à vore compagnon pour que ce gamin médisant, "insupportable et manipulateur" ne vive pas avec vous et reste le moins possible Qui manipule qui ? Qui est hypocrite ? Qui est l'adulte responsable sur qui on peut compter ? On dirait que ce gamin trouve le moyen de vous rendre la monaie !!! Ça doit être assez difficile pour lui de se sentir si indésirable et dénigré chaque fois qu'il met les pieds dans votre foyer. La situation est malsaine et vous y avez votre part. En sans changer vos attitudes, ça ne risque pas de s'arranger... Il sent/comprends votre double jeu. Ce jeune ado paraît sensible, intelligent et manifestement en souffrance être indésirable chez son père et chez sa mère à 14 ans, c'est rude ! D'autant plus que votre rejet le touche depuis qu'il est bien petit. En fait, les enfants quelque soit leurs âge peuvent s'accomoder de régles spécifiques selon les lieux où ils se trouvent. L'important est que ces régles soient clairement énoncées et stables. Et que les adultes du foyer les respectent l'un et l'autre. Peu importe alors que ce soit les mêmes ou non chez le père ou la mère. Il serait donc important que vore compagnon et vous ayez une conversation sur les régles qui régissent votre foyer et sur lesquels vous êtes d'accord et raccords. Tous les enfants seront plus à l'aise et les adultes aussi. Ainsi, les disputes que vous attribuez à ce gamin n'auront plus lieu d'être... car les problèmes que vous citez sont des problèmes d'adultes. Ça concerne les adultes entre eux. Et le fait de vous positionner, vous, en tant qu'adulte. Aucun adulte responsable ne peut se mettre en compétition avec les enfants en faisant ça vous n'êtes pas à votre place, les utiliser comme des boucs émissaires on se dispute à cause de lui, ou pour faire du chantage s'il revient, je pars c'est malsains pour tout le monde ! Que la mère de ce jeune et vous soyez en désaccord ou en difficulté relationnelle ne regarde que vous 2. Et ce serait bien délicat de la part de votre compagnon et de son fils d'arrêter de vous relayer des propos qui ne vous sont pas adressés. Si elle vous lance des pics direcement, c'est à vous de vous défendre avec fermeté et politesse oui, c'est pénible et énervant mais on ne peut pas se rabaisser à la violence des autres... ça ne fait que l'amplifier d'ailleurs. Et si, à force de trop aimer nos enfants, on les préparait mal à devenir adultes ? Dans "La Violence de l’amour", Caroline Thompson réfute nombre d’idées reçues. Entretien. "Il ne s’agit pas de moins aimer nos enfants mais de supporter qu’eux puissent ne pas nous aimer et parfois même nous détester." C’est le message percutant du livre de Caroline Thompson. Dans "La Violence de l’amour" Hachette Littératures, la psychanalyste et thérapeute familiale explique pourquoi le sentiment a pris le pas sur l’éducation et la transmission. Et pourquoi, à force de nous mettre à la place de nos enfants, nous leur volons finalement leur enfance. Une remise à niveau salutaire ! ELLE. Comment l’amour peut-il devenir dangereux ? CAROLINE THOMPSON. Nous vivons aujourd’hui une sorte d’idéalisation de l’amour. Il tend à prendre toute la place dans la relation à l’enfant, au détriment d’autres éléments essentiels, comme l’autorité et la transmission. ELLE. Mais de là à devenir dangereux ! L’amour est un sentiment beaucoup plus complexe qu’on veut bien le croire. Les gens que l’on aime le plus, on leur en veut aussi, on se met en colère contre eux. C’est " l’ambivalence des sentiments ". Les enfants l’expriment très facilement quand on leur interdit quelque chose ou qu’on les punit et qu’ils disent " Je te déteste " et " Je t’aime " une heure plus tard. Les parents ont beaucoup de mal à accepter cette ambivalence vis-à-vis de leur enfant ; quand elle vient de lui, elle leur est même insupportable. Alors ils font tout pour se faire aimer. Et quand l’enfant voit la réaction que provoque son agressivité, pourtant tout à fait normale, chez son père et sa mère, il ne peut plus l’exprimer et elle resurgira sous une autre forme plus tard. ELLE. Pourquoi les parents ont-ils davantage besoin de l’amour de leur enfant qu’autrefois ? A l’heure où nous vivons une suite de décompositions et de recompositions familiales, l’enfant est devenu notre partenaire privilégié, le seul élément pérenne qui dessine une continuité à nos vies. Plus la relation homme-femme se fragilise, plus le lien parent-enfant devient solide et passionnel. Il y a vingt ans, on pouvait s’investir dans une idéologie politique ou religieuse. Aujourd’hui, la famille et l’enfant en particulier sont devenus le lieu de tous nos investissements. Dans nos sociétés repliées sur ellesmêmes et très individualistes, l’enfant est devenu le baromètre de la réussite, un des symboles du statut social. Les parents investissent dans leur enfant comme si c’était un élément permanent de leur réussite personnelle, alors que la relation avec l’enfant est une relation de transition. ELLE. A tout âge ? On n’est pas parent de la même façon avec un enfant de 6 mois ou de 5 ans, de 15 ou de 25 ans. Mais, contrairement à ce qui se passe dans la vie amoureuse, c’est la séparation qui marque une relation parent-enfant réussie. Et nous avons beaucoup de mal à l’accepter. C’est même un élément qui fragilise énormément les parents. Ainsi, une des raisons pour lesquelles les crises d’adolescence ont tellement de force aujourd’hui, c’est que les adolescents ont besoin de mettre des distances. Et la séparation se fait très souvent dans le rejet. Heureusement, il y a un retour ensuite ! Un enfant n’est bien que s’il sent qu’il peut détester parce qu’il est aimé. On doit lui donner assez de sécurité pour qu’il ose se mettre en colère et en rébellion sans avoir peur de détruire la relation. Accepter que notre enfant nous déteste est un énorme cadeau à lui faire. ELLE. Vous écrivez aussi que, aujourd’hui, c’est le sentiment qui organise les relations dans la famille, alors qu’avant c’était l’autorité... Les deux seraient donc antinomiques ? Pas forcément, mais il y a un vrai changement de registre. Aujourd’hui, en étant autoritaire, on a peur que l’enfant pense qu’il est mal-aimé et, surtout, on s’imagine qu’il va moins nous aimer. C’est vrai qu’un enfant que l’on gronde ou un adolescent que l’on prive de sortie ne va pas nous remercier. Il le fera peut-être dans dix ans, mais sur le moment il va taper du pied, faire la tête, pleurer... Or, comme on veut une satisfaction et une reconnaissance immédiates, on se place dans une situation de démagogie parentale permanente. ELLE. Un enfant heureux ou qui réussit à l’école, dites-vous, n’est pas le signe qu’on est un bon parent, pas plus que l’inverse. Et pourtant, nous le vivons comme tel. Pourquoi ? Aujourd’hui, on dit " être un bon ou un mauvais parent " comme on dit " avoir un bon job " ou " un bon niveau de vie " ! Etre parent est devenu une manière de se définir. Quand un enfant a des problèmes ou ne réussit pas bien scolairement, on en ressent une blessure narcissique. C’est grave parce que ce n’est plus l’enfant qui compte, mais soi-même. Ainsi, dans le discours, l’enfant tient une place gigantesque, mais ce n’est pas forcément le cas dans la réalité. ELLE. Rassurez-nous un enfant peut donc échouer sans que l’on soit un mauvais parent ? On n’est pas responsable de tout car on n’est pas son enfant. Et puis, c’est quoi, un échec ? Le développement d’un enfant est un long chemin. Une fois encore, on se situe dans l’immédiateté. Or, les problèmes font partie du développement. Mais si, à chaque fois, c’est la panique et la culpabilité, il sera de plus en plus difficile pour l’enfant d’exprimer ses difficultés. Or, c’est à ce moment-là qu’il a le plus besoin de ses parents. ELLE. Pourquoi le refus et la frustration, davantage exercés et subis autrefois, sont-ils fondateurs pour un enfant ? Je ne suis pas passéiste et cela n’aurait pas de sens de vouloir appliquer aujourd’hui l’éducation d’il y a quarante ans. Mais, même si c’est plus difficile que de dire " oui ", dire " non " à un enfant, c’est lui apprendre que les interdits existent et qu’il faut accepter cette réalité. Le particulier " Tu ne regarderas pas la télé ce soir " lui fait comprendre le général " Il y a un certain nombre de choses que tu ne décides pas ". Un enfant qui peut tout avoir n’a plus envie de rien. Comme un adulte. On a tous remarqué qu’on fantasme davantage sur la nourriture quand on est au régime ! C’est dans la nature humaine la frustration induit le désir. Mais il faut savoir que le renoncement et la frustration sont des expériences d’éducation qui ne sont pas fondées sur l’amour. ELLE. Peut-on éduquer sans contraindre ? Non. Je pense que la contrainte fait entièrement partie de l’éducation. Mais le problème, aujourd’hui, n’est pas tant que nous n’avons pas envie de contraindre, mais que nous ne savons pas sur quoi contraindre ! Or, il est très difficile de transmettre ou d’imposer si l’on se demande soi-même quoi transmettre ou quoi imposer. Si c’est tellement important de bien travailler alors que certains réussissent sans diplôme, ou de bien se tenir à table, ou de refuser d’acheter un objet si bon marché... ce perpétuel questionnement dans notre société est à la fois une richesse et une grande difficulté. Vis-à-vis de nos enfants, on ne peut pas s’interroger en même temps qu’on éduque. L’adulte ne doit pas se mettre au même niveau hiérarchique que l’enfant. ELLE. C’est le doute qui serait responsable de ce que vous appelez "la crise de la transmission" ? Oui, parce qu’on ne sait plus quel modèle transmettre et qu’on a l’impression qu’imposer, c’est faire subir une violence. Or, un enfant pourra remettre en cause ce modèle ou le refuser plus tard. Mais ne rien lui transmettre de peur d’être arbitraire, c’est lui refuser la possibilité de prendre le relais ou de faire un choix. ELLE. Donc, il faut s’interdire de penser qu’on ne doit pas lui faire ce que l’on ne voudrait pas que l’on nous fasse ? Exactement. Pas question d’empathie on n’a pas le même âge ! Si on se met à la place de l’enfant, on ne peut pas faire tenir longtemps une interdiction. Nous sommes donc obligés de rester à notre place d’adulte où, d’ailleurs, nous ne vivons pas une vie sans contraintes. Mais c’est comme si on voulait que l’enfant répare ce que l’on a du mal à accepter pour soi. Etre sévère n’est plus à la mode. Et, d’ailleurs, le mot rime souvent avec réactionnaire. Aussi, les parents aimeraient que les enfants acceptent et intègrent eux-mêmes les règles éducatives pour les dispenser d’être autoritaires. Finalement, on leur demande d’être leur propre parent. Or, c’est invivable pour l’enfant il lui est beaucoup plus facile de nous en vouloir que de s’en vouloir ! ELLE. Faut-il donner le sens de l’effort ou le sens du plaisir ? Je ne crois pas que l’on puisse éviter le sens de l’effort. Mais peut-on faire passer le message du plaisir via l’effort dans une société où l’immédiateté de la satisfaction est omniprésente ? C’est toute la complexité de l’éducation aujourd’hui. Avec le risque pour l’enfant de devoir s’inventer sans repères. bonjour, je suis mariée depuis 10 ans. Si pendant les premières années j'acceptais que ma belle mère vienne parfois passer un week end chez nous, son sans gêne m'a a un moment donné bloquée et aujourd'hui je refuse quelle dorme chez moi. Du coup je culpabilise un maximum et je me vois comme quelqu'un de méchant pourriez vous me dire ce que vous en pensez merci Mais voyons ! Bien sûr !!!!!!!!! Les pauvres chochottes !!! Qu'elles sont vilaines ces belles-filles à ne plus vouloir que "belle-maman" dorme chez leur petit garçonnet !!! Moi aussi j'avais une Madame Sans-Gêne ! Sauf que moi, je n'étais pas mariée, et j'étais CHEZ LUI ! Au début, elle m'adorait, mais après, elle m'a détestée..... et moi aussi d'ailleurs ! Je n'ai rien dit, mais j'ai agi elle venait, je partais et laissais le frigo vide ! Après tout, je payais la bouffe, mais quand j'y étais, pas quand je n'y étais pas !!! En plus, vu qu'elle me reprochait que le frigo était trop plein mais Madame ne reprend pas 2 fois des bons petits plats que je faisAIS, mais 3 ! Alors il faut assurer quand même !!!, eh bien après il était vide ! J'imagine le choc que ça a dû lui faire ! Eh non, Sorcière, le frigo n'est pas neuf, il est juste......... VIDé !!! Maintenant, après 2 ruptures, on ne vit plus ensemble, elle ne sait pas encore qu'on ressort ensemble. Ni même mes parents officiellement, sauf si ma mère est venue voir s'il y avait ma voiture, ce qui ne m'étonnerait pas ! C'est le contraire qui me surprendrait !!! En fait, je pense que ça va bientôt foirer, donc je pense que ça ne servirait pas à grand-chose qu'elle l'apprenne, sauf à lui faire un nouveau choc, "pauvre petite mamounette, ce n'est pas le moment" !!!! Cette sorcière est venue garder ses petits-enfants qui ne sont pas les miens, donc je suis chez ma mère en attendant qu'elle s'en aille. SAUF QUE, le sort s'acharne, pendant qu'elle était chez son fils, son mari, de 13 ans de plus qu'elle, a eu un problème de santé, faire pipi et caca sans se retenir, ils n'ont pas pu retourner chez comme c'était prévu samedi dernier, et sont ici sine die, parce que le médecin leur a interdit de retourner dans leur bled DE MERDE, où il y a juste une mairie et RIEN D'AUTRE, même pas un "truc" qui ferait bar, dépôt de pain, Poste, épicerie, banque", RIEN DU TOUT ! Et même pas un médecin, encore moins une pharmacie. Donc, on ne se voit pas, M. Amputé des Couilles n'ose même pas me parler au téléphone pour éviter que sa mère ne l'emmerde en lui posant des questions, donc on se parle et on se jette par mail, ce qui commence sérieusement à me GAVER !!!!!!!!!!!!!!! Et elle, elle a élu domicile chez lui, à durée indéterminée ! Heureusement que je n'y suis pas, pour ça c'est vraiment un bon plan !!! N'empêche, cette sale bonne femme, je ne supporterai plus de dormir une seule nuit sous le même toit qu'elle ! J'espère qu'elle va se bouger son gros Q pour se trouver une maison ici - pas trop près de chez lui j'espère quand même ! - et donc ne plus squatter ! Parce qu'en sans-gêne, elle était bien ! Elle adorait mes fringues, mes chaussures, eh bien sans me le demander, elle les mettait ! Son truc "Je me suis permise de ...." Eh bien moi, ça ne me va pas du tout comme formule !!!! Parce que je ne suis pas sa fille, loin de là ! Enfin, "Petit Garçonnet" de 42 ans dans 6 jours accepte cette sorcière qui préférait sortir avec son mec quand ses enfants étaient petits que de s'en occuper, et donner à bouffer à son fainéant de mari avec la pension alimentaire destinée à ses enfants qui, en attendant, crevaient de faim et de froid !!! Comme je lui ai dit samedi soir, elle ne s'est pas occupée de vous quand vous étiez petits, et maintenant elle veut faire la mère et la grand-mère parfaites !!! "Petit Garçonnet" dit que sa mère se fait du souci pour son mari, dit qu'elle fait l'infirmière eh bien au moins, tant qu'elle raconte sa maladie, elle ne dit du mal de personne !!!, la pauvre chérie ! Eh bien moi, je ne la plains pas, je suis méchante, je le sais et je l'assume ! Comme je lui ai dit "Eh bien, ça commence bien 2007 pour ta mère ! Elle a perdu sa soeur juste le jour où son fils me larguait, sans doute bien poussé par elle, le 11 mars, son mari tombe malade et on ne connaît pas encore la gravité, mais une copine m'a dit que ces symptômes, ça devait être grave ! Je n'ai pas osé ajouter "Comme quoi, la méchanceté, un jour ou l'autre on la paye !!!" Finalement, elle n'a pas tardé à recevoir la facture à payer, elle ! Quand les mots dépassent la pensée, il est facile de blesser son enfant, même sans le vouloir. Getty Images/Blend Images "Quand j'y pense, je me rends compte que je suis parfois terrible avec ma fille. Lorsque je ne m'en sors plus, qu'elle ne m'écoute pas, il m'arrive de lui dire 'Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une enfant comme toi?'", confesse Anne-Marie, maman d'une petite fille de cinq ans un peu trop énergique à son goût. "Les parents ne réalisent pas la portée des mots qu'ils emploient et l'expression de leur visage, parfois menaçante au moment où ils parlent, souligne Audrey Akoun psychothérapeute, co-auteure de Apprendre autrement avec la pédagogie positive éd. Eyrolles. Les jugements de valeur, les insultes, la dévalorisation sur le plan moral ou physique provoquent de la honte, de la peur, de l'humiliation. LIRE AUSSI >> Maltraitance psychologique des parents "Tu ne seras jamais aimée de personne" Des conséquences sur la confiance en soi"Cela peut avoir un impact négatif sur la confiance en soi. L'enfant se construit dans le regard des parents. Des remarques comme 'Tu es égoïste', 'tu es nul', 'tu es fainéant', finissent par coller à la peau, comme une étiquette, reprend Audrey Akoun. Cela engendre du repli sur soi, de la timidité ou au contraire des enfants qui vont se comporter comme leur 'étiquette' le leur dicte... Cela peut même provoquer de l'échec scolaire, des difficultés dans les relations aux autres, des sentiments dépressifs. Bref, de grosses difficultés à se construire." Bien sûr, il existe des degrés de violence verbale et la répétition amplifie le phénomène. Mais, dans tous les cas, les mots blessent pour longtemps et ce, même chez les tout petits. "Il ne faut pas croire qu'un vocabulaire vexant n'a pas de répercussion sur les enfants qui ne parlent pas encore, estime Edwige Antier, pédiatre et auteure de J'aide mon enfant à avoir confiance en lui éd. Robert Laffont. Ils n'ont aucune capacité de se faire entendre. Pour eux, tout ce que dit le parent est vrai. C'est bien plus grave lorsque d'autres adultes de l'entourage s'y mettent aussi". Une intériorisation aux conséquences délèteres "Je culpabilise lorsque je pique une crise contre mon fils. J'ai des mots très durs comme 'tu n'es pas gentil, tu n'écoutes rien' alors qu'il s'agit d'un simple rangement de jouets... Lorsque je me calme -car en général je décolère très vite- je suis rassurée par ses sourires mais au fond j'ai très peur d'avoir cassé quelque chose en lui", avoue Louise, maman d'un garçon de huit ans. Audrey Akoun précise "Les enfants ne montrent pas forcément leur tristesse et leur désarroi. Ils passent vite d'un état à l'autre, ils rigolent l'instant d'après. Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas été touchés. Bien au contraire, ils peuvent intérioriser." Une habitude presque invisible Prendre conscience de l'impact de la violence verbale sur les enfants est donc la première étape pour en sortir. Reste ensuite à identifier les moments où elle s'exerce. "Cette violence peut être quotidienne, une habitude presque invisible qui consiste à stigmatiser l'enfant. Cela devient comme des 'tics de langage', note Audrey Akoun. 'Tu es vraiment brouillon', 'tu as peur de tout!' Elle peut aussi se cacher derrière l'ironie et la dérision. Les enfants ne comprennent pas le trait d'humour mais sentent la critique sous-jacente. Identifier les situations à risquesIl y a aussi des circonstances, des moments à risque. "Pour les reconnaître, il est important de se poser, de réfléchir. A quels moments la relation dérape? Dans quels cas ne parvient-on plus à gérer ses émotions?", poursuit le Edwige Antier. "Parfois, j'en deviens grossière. 'Vous me faites chier!' sort souvent en début de soirée lorsque mes enfants se disputent malgré mes remarques au départ mesurées" observe Marie, maman de deux enfants. C'est le fameux tunnel "bains, repas, coucher" où parents et enfants subissent la fatigue et le stress accumulés de la journée. "Mais aussi tous les moments de transitions, entre deux activités, en partant à l'école, en revenant des courses. Sans compter les devoirs, le moment de tension par excellence où transparaît l'angoisse des parents pour la réussite de leurs enfants", analyse Audrey Akoun. Une angoisse qui se révèle aussi la nuit. "Mon fils de deux ans se réveille vers quatre heures du matin, m'empêchant de me rendormir après. Comme je travaille beaucoup, cette situation peut me rendre très irritable. Je ne me reconnais pas et je me sens terriblement coupable", se confie Jonathan, papa de deux enfants. Apprendre à gérer son exaspération et sa colère "Certains parents, pris par le rythme frénétique de leur vie professionnelle, oublient de s'adapter à l'âge et aux besoins de leurs enfants", estime Edwige Antier. Selon la spécialiste, la peur de manquer d'autorité peut aussi pousser à utiliser des mots durs. "Certains parents craignent d'être débordés. Mais, est-ce vraiment la peine d'insister pour qu'un enfant range sa chambre tous les soirs? Cela montre qu'on peut aussi remettre en cause ses demandes. Sont-elles nécessaires? Sont-elles adaptées à son âge, son état de fatigue, la situation?" Sans compter la pression que se mettent les parents qui pâtissent eux-mêmes de leurs exigences parfois exagérées. D'autant qu'à la longue, les parents payent leur autoritarisme. "Les enfants se blindent et comme ils sont très sensibles à l'injustice, ils finissent par se révolter. Et le cercle vicieux peut commencer. Les parents se retrouvent face à des enfants impertinents qu'ils ont eux-mêmes construits. La bienveillance est un investissement sur le long terme", développe la pédiatre. Faire baisser la pressionOn peut aussi mettre en place des petites actions pour faire baisser la tension aux moments clés de la journée. Mettre un réveil un quart d'heure plus tôt le matin pour ne pas presser les enfants. Organiser un temps de récréation avec un livre, de la musique ou une séance de câlins avant de commencer les devoirs. Et surtout, éviter la critique directe et privilégier une reformulation des faits à distance de la personnalité de l'enfant. "Tu es nul en maths" devient "Je vois que tu as des difficultés, comment je pourrais t'aider?". L'essentiel étant de donner à l'enfant la possibilité d'agir. Le passage de relais est aussi chaudement recommandé en cas d'agacement. "Si un parent s'énerve tous les soirs à l'heure des devoirs, mieux vaut qu'il laisse son enfant à l'étude ou chez sa grand-mère", propose Edwige Antier. LIRE AUSSI >> Education positive "les disputes font partie du quotidien" Savoir présenter des excuses"J'ai dit à ma fille qu'elle était complètement gourde parce qu'elle a mélangé des oeufs avec du beurre chaud en faisant un gâteau. Je suis rentrée dans une colère noire et elle ne disait plus rien. En fait j'étais énervée pour une histoire de boulot et j'ai passé mes nerfs sur elle. Le soir j'avais tellement honte que je lui ai demandé pardon. Je lui ai rappelé qu'elle était intelligente et que j'avais eu tort", raconte Asna, une maman de trois enfants. "Rien ne sert de culpabiliser. Mieux vaut revenir vers l'enfant, expliquer ce qui nous a mis en colère, s'excuser pour les mots qu'on a employés, la forme de nos reproches, pas le fond. On peut demander pardon, c'est un bon exemple pour eux", explique Audrey Akoun. Et contrairement aux idées reçues, cela ne nuit pas à la crédibilité parentale. A condition de ne pas en faire un mode de fonctionnement. La thérapeute conclut "Nous ne sommes pas infaillibles et nous n'avons pas toujours le dessus sur nos émotions. Les écarts de langage ne sont pas graves si on les reconnaît. On peut dire à son enfant 'J'étais énervée mais je suis très heureux d'être ton papa/ta maman quand même'." Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Cassely AccueilLaisse-moi te direCe que j'en penseCher journalContact AccueilCher journalCher Journal, le monde dit que je suis méchante Cher Journal, le monde dit que je suis méchante Avant de commencer, je tiens à vous dire que c'est l'article qui a été le plus dur à écrire jusqu'à maintenant. J'imagine que c'est pas facile de se décrire sans s'auto-proclamer une cr*ss de bitch ». Je l'ai travailler longtemps pis encore là, je le trouve pas parfait, mais un manné, ça fait. Encore une fois, restez indulgent, je m'ouvre à vous pis j'espère que cet article va rejoindre au moins quelques chut, ça commenceCher Journal, le monde dit que je suis j'avoue d'entrée de jeu que j'ai pas le caractère le plus passe-partout, mettons... Mais est-ce que je suis méchante? Des fois haha. Mais la plupart du temps, non, vraiment pas. J'vous l'jure. Demandez à mon entourage proche j'suis vraiment gentille pis j'prends vraiment beaucoup soin des gens que j'aime. Même de ceux qui m'aime pas en retour Shoutout à mon ex! lol . Ça fait depuis le secondaire 3 ou 4 qu'on me dit souvent plus que souvent haha que je suis méchante pis que je mâche pas mes mots pis que j'sacre souvent. Ce qui n'est pas totalement faux, si vous aviez pas déjà remarqué... Mais heye, les chums, confondez pas être méchante » pis dire ce que je pense ». Parce que 9 fois sur 10, c'est ça que j'fais, c'est juste que j'prends pas 36 virages; j'dis les choses comme j'les pense. Après, on me dit que je suis une pas-fine. Bah! Qu'essé que ça peut bin m'faire? Pas grand chose, au moins j'aurais dit ce que j'avais à dire. L'affaire c'est que ma personnalité fit pas avec tout le monde. J'peux vous dire sans gêne qu'est vraiment éclatée y'a des jours, je parle fort, j'ferme jamais ma gueule, je ris fort, j'bouge constamment pis y'a d'autres jours, je suis vraiment calme, je ne parle presque pas pis je préfère la compagnie des livres à celle des humains. J'peux bin essayer de mouler ma personnalité à la tienne si j'vois que c'est nécessaire ou que tu seras juste pas capable de la handle, mais un manné, j'peux pas tout faire hin. J't'avoue, petit journal, j'suis pas facile à suivre, mais j'suis quand même pas dure à vivre. si je peux éviter de rencontrer du nouveau monde pis d'avoir à leur parler, m'a l'faire. Fait que si j'te connais pas, y'a des grandes chances que j't'aime pas dès le départ. Ça se peut aussi que j'aille juste pas envie de te parler, tk. C'est pas ma faute, c'est juste comme ça que j'suis. Genre, c'est pas que j'haïs tout le monde, c'est juste qu'avec moi, t'as rarement le droit à l'erreur si on se voit pour la première fois. Pis si je trouve que ton opinion a aucun esti de bon sens, t'inquiètes ma soeur, tu vas l'savoir pronto. On m'a juste jamais appris à fermer ma yeule quand quelque chose me dérange. C'est tout le contraire. Honnest, j'pense que c'est le plus beau cadeau que mes parents auraient pu me faire. Dire ce que j'ai à dire, mais de m'assurer que ce que je dis est vrai et appuyé sur des faits. Pis ça m'empêche pas de comprendre le point de vue des autres pis de nuancer mes propos. Juste que ça se peut que ma voix résonne plus que la tienne. En gros, petit journal, j'crois qu'on me dit que je suis méchante parce que je me connais. Je m'explique je sais exactement le genre de caractéristiques que je recherche chez les gens, j'ai la tête sué épaules pis les pieds ancrés sur terre, je connais mes limites, je sais ce que j'attends de moi-même. Du haut de mes 20 ans et demi, j'ai vécu beaucoup d'épreuves qui m'ont permis de me connaître de fond en comble et de prendre en maturité plus vite que d'autres mes proches savent, un jour j'vous raconterai . Pis, contrairement à bin du monde, j'vais jamais abaisser mes standards pour faire plaisir aux autres pis j'pense que c'est surtout pour ça que le monde me trouve méchante. Parce que je les laisse pas être les meilleurs. Ça fait prétentieux, j'sais, mais mon but c'est pas non plus d'être la meilleure, c'est juste de me respecter moi avant de respecter les ça m'a vous piller sur les pieds avant que vous pilliez sur les miens. Je vais finir avec ça, j'pense bin. Avant de faire plaisir à tout le monde, assures-toi donc de te faire plaisir en premier. Et ce, avec n'importe quelle relation. Ton chum, ta blonde, tes amies, ta famille, tu devrais toujours être ta priorité, parce que y'a juste toi qui vit dans ta tête. Le monde aura beau me dire que j'suis méchante, désagréable, une p'tite bitch qui pète plus haut qu'son trou, j'vais pas changer pour autant, parce que dans ma tête, tout est bin rangé, tout est clean pis ça sent l'neuf. Pis de toute façon... celui qui dit, celui qui l' La p'tite maligne ;

mon fils me dit que je suis méchante